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Le président du Conseil d’experts de la Fondation eurasienne de soutien à la recherche scientifique, Grigory Trofimchuk, a déclaré à l’Agence vietnamienne de l’information (VNA) que de tels actes chinois avaient été condamnés par l’opinion publique dont la Chine avait toujours délibérément fait fi. Il a déclaré que la Chine devrait faire preuve de retenue et éviter des actes similaires, et rester calme pour régler correctement les problèmes existants par des mesures pacifiques.
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Selon l’expert, l’incident s’est produit dans un contexte d’incertitudes croissantes à travers le monde, y compris la pandémie du nouveau coronavirus, qui pourrait aggraver le problème de la Mer Orientale. Il a noté que le nombre d’incidents similaires augmentant régulièrement, les chercheurs y prêteront attention et les condamneront lors de séminaires et de forums internationaux sur la question de la Mer Orientale. Dans toutes les circonstances, le Vietnam n’est pas le seul à résoudre le problème de la Mer Orientale, a-t-il souligné, exprimant sa conviction que la communauté internationale élèvera sa voix pour soutenir le Vietnam.
Trofimchuk a suggéré que le Vietnam tire pleinement parti de ses outils internationaux, y compris de sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que des mécanismes de coopération au sein de l’ASEAN, en particulier lorsque le pays assume la présidence du bloc régionale cette année.
Partageant l’opinion de Trofimchuk, le professeur Vladimur Kolotov de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg a déclaré que la Chine faisait un usage corrompu du temps où de nombreux pays dans le monde, y compris la Russie et les États-Unis, mettent en commun des ressources pour lutter contre la pandémie du nouveau coronavirus, afin d’augmenter son influence dans la Mer Orientale. Il a recommandé aux pays de la région de rester vigilants face à une nouvelle vague de tensions croissantes dans la Mer Orientale, au milieu de l’évolution compliquée de la pandémie du nouveau coronavirus dans le monde.
Le bateau vietnamien QNg 90617 TS, avec huit pêcheurs à bord, pêchait près de l’île de Phu Lâm le 2 avril lorsqu’un navire des garde-côtes chinois l’a heurté et coulé. Selon les informations des autorités vietnamiennes, le 3 avril 2020, les pêcheurs ont tous été sauvés.
La porte-parole ministère des Affaires étrangères, Lê Thi Thu Hang a fait savoir le 3 avril qu’un représentant du ministère des Affaires étrangères a eu un entretien avec un représentant de l’ambassade de Chine à Hanoi et a présenté une note diplomatique de protestation. Le Vietnam dispose de preuves historiques et fondements juridiques suffisants pour affirmer sa souveraineté sur les archipels de Hoàng Sa (Paracels) et Truong Sa (Spratleys) conformément au droit international, a-t-elle déclaré.
Un tel acte du navire des garde-côtes chinois viole la souveraineté du Vietnam sur l’archipel de Hoàng Sa, causant des dommages, menaçant la sécurité de la vie et les intérêts légitimes des pêcheurs vietnamiens. Il va également à l’encontre de la perception commune des hauts dirigeants des deux pays sur le traitement humain des pêcheurs et à l’Accord sur les principes fondamentaux guidant le règlement des questions liées à la mer Vietnam-Chine, et de l’esprit de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), a-t-elle indiqué. Cela complique la situation et n’est pas propice aux relations bilatérales ainsi qu’au maintien de la paix, de la stabilité et de la coopération en Mer Orientale, a-t-elle conclu.