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Le déploiement du passeport vaccinal nécessite encore beaucoup d'étude. |
Depuis un mois, le Vietnam n’enregistre aucun cas d'infection locale au COVID-19 tandis que la pandémie évolue de manière compliquée en Asie du Sud-Est.
Face à cette situation, le ministère de la Santé travaille avec les ministères et agences compétents pour élaborer un plan de déploiement du passeport vaccinal au Vietnam, a annoncé le directeur du Département de médecine préventive Dang Quang Tân.
Les agences concernées étudient la manière dont les pays du monde appliquent des passeports vaccinaux pour la mise en œuvre à titre expérimental dans de petites zones telles que terrains de golf ou petites stations touristiques.
Le passeport vaccinal certifie qu'une personne a reçu le nombre correct de vaccinations anti-COVID-19 recommandé par le fabricant ou par une agence de gestion publique. Pour l'heure, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommande pas encore son application.
Selon Dang Quang Tân, il y a trois raisons pour lesquelles le Vietnam et d'autres pays n'appliquent pas de passeport vaccinal : Premièrement, le vaccin réduit ou limite seulement la gravité de la maladie. Deuxièmement, différents types de vaccins COVID-19 sont utilisés dans chaque pays avec des effets protecteurs différents. Troisièmement, l'application d'un passeport vaccinal dépend du degré d'immunité communautaire.
Actuellement, la propagation du COVID-19 dans le monde est encore très rapide. En moyenne, le monde enregistre de 600.000 à 700.000 nouveaux cas, de 1.000 à 2.000 décès chaque jour. Au Vietnam, le taux de vaccination n'a pas satisfait aux exigences. Par conséquent, si le passeport vaccinal est déployé sans gestion stricte, la maladie pourrait se propager, entraînant un risque incontrôlable.
Le déploiement du passeport vaccinal nécessitait encore beaucoup d'étude, a affirmé Dang Quang Tân.