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Afin d’exporter la viande de poulet transformée au Japon, la SARL Koyu & Unitek doit respecter de nombreuses normes exigeantes. |
Photo : Công Phong/VNA/CVN |
Désormais, la SARL Koyu & Unitek exportera environ 300 tonnes de filets de poulet par mois au Japon, conformément à un contrat signé avec la partie japonaise.
Selon l’estimation d’un responsable de la compagnie Koyu & Unitek, les conditions climatiques vietnamiennes s’adaptent à l’élevage de volailles. Et d’ajouter que : «Le Japon arrive en tête dans le monde entier sur l’importation de volailles, soit plus de 900.000 tonnes par an».
Jame Hiêu, directeur général de Koyu & Unitek, entreprise pionnière dans l'exportation de poulet vietnamien, a informé que le Japon est un marché potentiel mais difficile ayant des exigences strictes en termes de sécurité alimentaire. Après trois ans de négociations avec les soutiens des services concernés du Vietnam, le Département japonais de médecine vétérinaire a annoncé en juin que la partie japonaise a autorisé à Koyu & Unitek d’y expédier ce produit.
Répondre aux normes exigeantes
Jame Hiêu a partagé qu’en ce qui concerne l’hygiène alimentaire, le Japon se muni de normes très exigeantes. Pour les poulets, les éleveurs n’utilisent jamais de médicaments contre la grippe aviaire. Particulièrement, l’usage d’antibiotiques est prohibé dans une période de 10 jours avant l’abattage.
La SARL Koyu & Unitek coopère avec deux fermes avicoles de Dông Nai (Sud). |
Pour répondre aux exigences des importateurs, notamment ceux du Japon, la SARL Koyu & Unitek a établi une chaîne fermée de production pour assurer la sécurité sanitaire. La compagnie a construit une usine de transformation d’une capacité de 50.000 poulets par jour et d’un fonds d’investissement de 6,5 millions de dollars. En outre, Koyu & Unitek a importé 42.000 poussins de la France. Elle s'est associée avec deux fermes avicoles de Dông Nai (Sud) pour assurer sa chaîne de production. Nguyên Minh Kha, propriétaire d’une ferme dans le district de Tân Phu, province de Dông Nai, a martelé que le partenariat avec Koyu & Unitek a permis à sa ferme d’améliorer la qualité de sa viande et d’augmenter sa production.
Selon le Service provincial de l’agriculture et du développement rural, Dông Nai abrite actuellement les cheptels de volailles ainsi que les abattoirs les plus nombreux du Vietnam.
D’après Jame Hiêu, le partenaire japonais nécessite l’importation de plus de 2.000 tonnes de viande de poulet par mois, tandis que Koyu & Unitek en fournit mensuellement environ 300 tonnes. De plus, de nombreux pays d’Europe et d’Asie du Sud-Est ont l’intention d’importer un grand nombre de viande de poulets transformés. Afin de satisfaire les importateurs, cette coentreprise devrait construire de nouvelles usines de transformation et élargir les fermes d’élevage.
Le poulet «made in Vietnam» n'est consommé que dans le pays, aucun lot n'est exporté. Seules deux sociétés ont obtenu récemment l'autorisation d’exportation de poulet transformé par la chaleur vers le Japon, à savoir la SARL Koyu & Unitek et la SARL CP Vietnam. Jame Hiêu a assuré qu’afin d’augmenter ses exportations, surtout les produits agricoles, le Vietnam devrait réaliser davantage les programmes de promotion commerciale à l’étranger.
Selon le Département de l'élevage, relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, pour exporter de la viande de poulet vers ces marchés exigeants, le Vietnam doit respecter leurs normes sur l’élevage. Les importateurs enverront au Vietnam une équipe pour inspecter les zones d’élevage. En outre, les entreprises vietnamiennes doivent répondre à une série de normes et autres obstacles techniques.
Hoàng Phuong - Công Phong/CVN