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| L'ambassadeur Lê Hoài Trung, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU |
C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur Lê Hoài Trung, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, lors de la 23e réunion des États parties à la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) qui a lieu du 10 au 14 juin à New York (États-Unis).
Assurer des conditions sûres et stables aux pêcheurs durant leurs activités en mer est une responsabilité commune à tous les pays côtiers, a-t-il affirmé.
Cependant, au cours de ces dernières années, la Mer Orientale a connu de nombreux incidents, les pêcheurs lors de leurs activités dans les pêcheries traditionnelles ayant été harcelés, arrêtés et détenus, ou même victimes de l'emploi d'armes.
Nécessité d’observer strictement la CNUDM
En attendant des solutions aux différends de souveraineté, les pays côtiers doivent observer strictement la CNUDM, les pays les plus concernés devant négocier en vue de trouver des accords provisoires pour promouvoir une exploitation optimale des ressources vivantes dans des conditions sûres et durables, a-t-il souligné.
Mener des actions coercitives unilatérales, comme imposer des interdictions de pêche ou utiliser des navires militaires ou paramilitaires pour faire respecter les lois nationales dans les zones contestées, ne fait que compliquer davantage la situation, contrairement aux buts et principes de la CNUDM, a affirmé l'ambassadeur Lê Hoài Trung.
À cette occasion, le diplomate a présenté la loi sur la mer du Vietnam qui est déjà entrée en vigueur le 1er janvier dernier, avec des dispositions respectant la CNUDM.
La 23e réunion des États parties à la CNUDM permet aux participants de passer en revue les activités des organes issus de cette convention, y compris le Tribunal international sur le droit de la mer, l'Autorité internationale des fonds marins et la Commission des limites du plateau continental, ainsi que de discuter des nouveaux problèmes surgissant lors de l'application de la CNUDM.
VNA/CVN