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Lors de la réunion plénière de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies et de la cérémonie de clôture de la trentième Réunion des États parties à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer 1982 (CNUDM 1982) tenues le 9 décembre à New York, l’ambassadeur Dang Dinh Quy a affirmé que l'intégralité, l'unité et la cohérence de la CNUDM 1982 étaient le cadre régissant toutes les exploitations des océans et de la mer, contribuant à l'assurance de la sûreté, de la sécurité, de la liberté de navigation maritime et la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030.
La réunion plénière de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies et de la cérémonie de clôture de la trentième Réunion des États parties à la CNUDM 1982, tenues le 9 décembre à New York. |
Il a souligné la nécessité de respecter les processus diplomatiques et juridiques pour trancher les différends maritimes, de ne pas recourir à la force, ni menacer d’y recourir. Il s’est déclaré préoccupé par les récentes évolutions en Mer Orientale qui ont gravement violé le droit souverain et la juridiction du Vietnam, tout en appelant aux parties prenantes à faire preuve de retenue et de s’abstenir d’actions qui pourraient exacerber les différends, dont la militarisation pour ne pas influencer la paix, la stabilité, la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation et de survol en Mer Orientale ; à maintenir la paix et la stabilité.
Les pays devraient mettre en œuvre pleinement et efficacement la DOC (Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale), en vue de parvenir à un COC substantiel, efficace et conforme au droit international, y compris la CNUDM de 1982.
Le diplomate vietnamien a insisté sur le fait que la CNUDM doit rester la pierre angulaire du droit international car c’est le cadre juridique le plus exhaustif régissant les activités en mer. Il a réitéré à cet égard, la nature "universelle et fédératrice" de cette Convention en tant que socle des actions nationales, régionales et internationales face aux défis communs. Il est essentiel de garantir son respect scrupuleux, notamment en ce qui concerne le règlement pacifique des différends et de respecter les droits États côtiers dans leur zone maritime.
Les représentants de près de 30 pays ont discuté du rapport du Secrétaire général de l’ONU, mettant en évidence les défis de la conservation et de l'utilisation durable des océans et des mers, dont les activités économiques non durables, la pollution de l’environnement marin, l'élévation du niveau de la mer, les activités de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN). Ils ont souligné la nécessité de promouvoir la coopération internationale sur la base de la CNUDM 1982, de renforcer la capacité des États membres dans la mise en œuvre la convention et d’accélérer l'élaboration de documents juridiques internationaux contraignants sur la biodiversité marine dans les zones en dehors de toute juridiction nationale.
Les pays ont également apprécié les efforts du Conseil exécutif dans la mise en œuvre des travaux de la réunion dans le contexte des défis posés par la pandémie du COVID-19. La trentième Réunion des États parties à la CNUDM 1982 a débuté le 6 juillet, de manière virtuelle. La réunion a convoqué deux réunions directes afin d’élire les membres du Tribunal international du droit de la mer. La réunion a également a adopté des décisions sur les procédures, les budgets, le personnel de la réunion.