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L'ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam à l'ONU, a participé à une réunion en ligne du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation en Libye et le fonctionnement de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL), le 19 mai.
Un affrontement entre l'Armée nationale libyenne (ALN) et les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), le 18 avril à Tripoli. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
L'ambassadeur Dang Dinh Quy a réaffirmé son soutien à des solutions politiques globales dirigées par les Libyens, a exhorté les parties concernées à reprendre les pourparlers sur les affaires politique, économique et militaire conformément à la résolution N° 2510 du Conseil de sécurité des Nations unies approuvant les conclusions de la conférence internationale sur la Libye tenue à Berlin; et à accepter bientôt le projet d'accord de cessez-le-feu lancé par la MANUL en février dernier. Dang Dinh Quy a également souligné la nécessité de nommer un représentant spécial en Libye pour remplacer Ghassan Salamé qui a démissionné début mars dernier pour des raisons de santé.
Lors de la réunion, la représentante spéciale par intérim du secrétaire général pour la Libye et cheffe de la MANUL, Stéphanie Williams, s'est déclarée préoccupée par l’escalade militaire en Libye pendant le mois sacré du Ramadan dans le contexte des évolutions complexes de la pandémie de COVID-19. Elle a condamné les attaques contre des civils et des installations civiles, notamment les bombardements et les tirs de roquettes sur des missions diplomatiques à Tripoli telles que l'ambassade de Turquie en Libye et la maison de l’ambassadeur d’Italie dans ce pays. Elle a en particulier exhorté les parties concernées à mettre fin aux affrontements et à assurer entièrement les opérations humanitaires et médicales dans le pays.
En tant que présidente du Comité du Conseil de sécurité relatif à la résolution 1970 (2011), l’Allemagne a souligné que les parties concernées en Libye et les États membres de l’ONU ont la responsabilité d'une application stricte de l'embargo sur les armes imposé à la Libye. Les pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont partagé les préoccupations de Stéphanie Williams, appelant les parties en conflit en Libye à reprendre prochainement les négociations pour la paix, à mettre fin aux ingérences étrangères et à une application stricte de l’embargo sur les armes du Conseil de sécurité. Le représentant de la Libye a condamné les attaques des forces d'opposition contre des civils et des installations civiles, demandant au Conseil de sécurité à prendre des mesures plus draconiennes en raison de l’aggravation de la situation dans ce pays d’Afrique du Nord.
VNA/CVN