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L'ambassadrice Nguyên Phuong Nga, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU. |
"Le paysage mondial de la sécurité continue de changer de façon spectaculaire, mais une triste réalité ne change pas: les enfants paient toujours le prix le plus élevé en temps de guerre", a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon pour l'ouverture du débat.
Il a rappelé qu'à travers le monde, des garçons et des filles sont enrôlés de force par des groupes armés. «Ils sont torturés, mutilés, emprisonnés, affamés, abusés sexuellement et tués. Leurs maisons et leurs écoles sont détruites», a-t-il ajouté, appelant les États à faire tout leur possible pour protéger les enfants du fléau des conflits armés. Selon lui, le but ultime, qui consiste à mettre fin aux graves violations des droits de l'enfant, exige de mettre fin aux conflits et d’instaurer la paix.
À cette occasion, l'ambassadrice Nguyên Phuong Nga, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, a salué les résultats obtenus, dont la libération des milliers d’enfants des groupes armées et la mise en œuvre de la politique de protection des enfants lors des opérations de maintien de la paix. "Cependant, les résultats s’avèrent modestes", a-t-elle remarqué en rapelant la condamnation du Vietnam en faveur de la poursuite des actes de violence contre les enfants. L’ambassadrice Nguyên Phuong Nga a appellé les parties belligérantes à y mettre fin en respectant les droits de l’homme et le droit international humanitaire.
Plusieurs générations d'enfants vietnamiens ont souffert et souffrent encore aujourd’hui des conséquences de la guerre. Photo : Anh Tuân/VNA/CVN |
Elle a insisté sur l'importance des stratégies préventives qui s’attaquent aux causes des conflits armés en promouvant le développement durable, la lutte contre la pauvreté, la réconciliation nationale et le respect du droit au niveau national et international, ainsi que le respect des droits de l’homme, et l'assistance des enfants victimes des conflits armées.
Filles et enfants handicapés,
priorités du monde
Dans la situation post-conflit, la priorité doit être accordée aux enfants. Les organes onusiens doivent consacrer plus de fonds aux programmes en leur faveur dans l’éducation, la santé physique et mentale, le traitement des conséquences des conflits. Les filles et les enfants handicapés doivent bénéficier des priorités.
"Plusieurs générations d'enfants vietnamiens ont souffert et souffrent encore aujourd’hui des conséquences de la guerre", a rappelé Nguyên Phuong Nga, avant d'affirmer les efforts continus du Vietnam pour protéger les enfants et leur assurer les meilleures conditions possibles, notamment pour les enfants victimes des engins explosifs et de l'agent orange/dioxine.
Pendant son mandat au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU 2008-2009, le Vietnam a organisé un débat ouvert sur les enfants dans les conflits armés. Il a adopté la Résolution 1882 (en 2009) sur cette question.
VNA/CVN