>>Le Vietnam aura besoin de 10 milliards d'USD pour neutraliser les bombes
Des bombes, notamment à sous-munitions, des mines et autres munitions non explosées continuent de menacer la vie des populations de plusieurs pays dans le monde. |
Cette journée a eu lieu avec diverses activités organisées par le Centre international de déminage humanitaire - Genève (CIDHG) pour sensibiliser la communauté sur les dangers et les risques posés par les bombes, les mines et les munitions non explosées.
Des représentants de plusieurs organisations internationales, des diplomates et des élèves de Genève y ont participé. Ils se sont renseignés sur les zones à risque, les opérations de déminage, et ont regardé des documentaires sur les victimes des engins explosifs. Un expert en déminage, présent avec sont équipement, a fait mieux comprendre aux participants les dangers et les difficultés de son travail.
Le CIDHG a lancé à cette occasion une campagne pour appeler à œuvrer ensemble dans la lutte contre les bombes et les mines. Cette campagne vise à réunir les organisations, les acteurs humanitaires et les pays bailleurs de fonds afin d'agir ensemble pour un monde sans risques dus aux bombes et mines.
Des bombes, notamment à sous-munitions, des mines et autres munitions non explosées continuent de menacer la vie des populations de plusieurs pays dans le monde. Selon un rapport de 2015 établi par la Campagne internationale pour interdire les mines, les mines et engins laissés par la guerre ont causé la mort de 3.678 personnes en 2014, soit une augmentation de 12 % en une année.
À côté de l’Afghanistan, de l’Angola, de Bosnie-Herzégovine, du Cambodge et du Laos, le Vietnam est l'un des pays les plus concernés par ce problème. Si la guerre a pris fin 1975, le Vietnam continue de subir de lourdes conséquences des bombes et des mines. Plus de 20 % de sa superficie, soit 6,6 millions d'hectares, recèlent encore, selon une estimation, 800.000 tonnes de ces engins.