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C’est la ligne maritime commerciale très importante pour des pays, a estimé l’ambassadeur vietnamien en Inde Tôn Sinh Thanh, en insistant sur les deux différends sur cette zone maritime que sont les différends territoriaux des îles et les différends relatifs à la frontière maritime.
Il a aussi souligné que la sentence arbitrale de La Haye donnée l’année dernière était le fondement pour régler non seulement les questions entre les Philippines et la Chine mais encore entre les parties déclarant leur souveraineté en Mer Orientale. Avec cette décision, les différends dans cette zone maritime ont considérablement diminué, ce contribuant à consolider le rôle et à affirmer l’importance de la CNUDM.
L'ambassadeur Tôn Sinh Thanh à la conférence sur la CNUDM en Inde. |
Photo : VNA/CVN |
Cependant, selon le diplomate vietnamien, la situation en Mer Orientale demeure encore très compliquée et la seule mesure pour la régler est de recourir aux négociations pacifiques dans le respect du droit international, notamment la CNUDM. N’importe quelle mesure pacifique et diplomatique est saluée.
Il faut que les parties déclarant leur souveraineté en Mer Orientale doivent faire preuve de retenue, éviter à complexifier la situation et à changer le statue-quo de cette zone et respecter la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale.
Force de l'ensemble des pays dans la région
Tôn Sinh Thanh a souligné la force de l’ensemble des pays dans la région et le rôle des pays puissants hors de la région, dont l’Inde, souhaitant que ce pays valorise davantage son rôle dans la question de la Mer Orientale.
La conférence intitulée «CNUDM : des solutions pour la gestion des points communs en mer» est organisé par le Fonds d’Inde, aborde quatre sujets : la justice de la CNUDM et la poursuite de son application au XXIe siècle ; le rôle de la CNUDM dans le règlement pacifique des différends ; le non respect de la convention en hausse : situation en désordre en Mer Orientale et enfin, la structure de sécurité de la navigation en Océan indienne et en Pacifique visant à maintenir la liberté de la navigation, conformément à la CNUDM.
S’exprimant au colloque, des représentants indiens ont insisté sur le rôle de la convention qui crée un cadre juridique pour le développement durable des océans et des zones maritimes afin d’égaliser les intérêts et les obligations des pays côtiers et les autres sans accès à la mer. C’est une « constitution sur les océans » qui fixe les cadres juridiques pour les activités en océan et dans les zones maritimes, notamment la conservation et l’utilisation durable des ressources naturelles. Ils ont appelé le respect du droit international et les efforts de protéger les océans pour qu’elles puissent bénéficier à tous les pays.