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Un député donne ses avis sur le projet de résolution sur le traitement des créances douteuses des organismes de crédit, le 7 juin à Hanoï. |
La plupart des députés ont agréé le projet de résolution. Selon Dô Van Sinh, député de la province de Quang Tri (Centre), «le texte instaure de nouveaux outils, effectifs, pour traiter les créances douteuses, contribuant donc au développement socio-économique».
Les créances douteuses sont un risque pouvant devenir systémique pour l’économie nationale, raison pour laquelle en juillet 2013, le gouvernement a créé la Compagnie nationale de gestion d'actifs du Vietnam, la VAMC, en vue de leur traitement. «Mais, les résultats obtenus sont encore modestes», a regretté Truong Anh Tuân, député de la province de Nam Dinh (Nord).
Donnant ses avis sur le projet de résolution, Mai Sy Hiên, député de la province de Thanh Hoa (Centre), a déclaré que «la résolution doit décrire en détail les causes des créances douteuses en vue de bien les traiter. En particulier, il ne faut pas utiliser le budget de l’État pour régler ces dettes».
S’inquiétant des conséquences de cette question sur la vie sociale, Vu Thi Luu Mai, députée de Hanoï, a proposé à l’AN d’ajouter «une réglementation sur l’adjudication des biens donnés en hypothèque». En outre, «le gouvernement doit faire rapport à l’AN, chaque année, de l’état du traitement de ces créances», a-t-elle affirmé.
La cession des créances douteuses
Dinh Duy Vuot, député de la province de Gia Lai (hauts plateaux du Centre), a fait plusieurs remarques sur les cessions de ces créances, notamment sur le fait que le projet de résolution prévoit que les particuliers comme les entreprises peuvent se porter cessionnaire de telles créances, «ce qui peut entraîner une insécurité sociale, car des criminels, sous le prête-nom d’une entreprise, pourraient procéder et employer des moyens illégaux pour en obtenir le règlement».
Le député Truong Anh Tuân a également proposé à l’AN de mieux examiner la réglementation sur la réalisation des hypothèques garantissant les créances. «En effet, selon la résolution, le cessionnaire a le droit de +confisquer+ les biens concernés, alors que les dispositions légales sur l’hypothèque prévoient que la réalisation doit obligatoirement être judiciaire».