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Dà Nang possède une longue côte favorable à l’essor du tourisme. |
Photo: Lê Lâm/VNA/CVN |
Dà Nang est considérée, depuis longtemps, comme le centre socio-économique, culturel et éducatif du Centre du Vietnam. Elle est largement connue pour ses plages paradisiaques aux eaux cristallines, la péninsule de Son Trà ou encore le site national spécial de Ngu Hành Son (Montagnes de marbre). L’attrait du tourisme provient non seulement de ses paysages charmants, montagnes grandioses et forêts vierges, mais aussi et surtout d’un investissement notable de la part de la ville et des entreprises.
Des chiffres impressionnants
Au premier trimestre de l’année, les arrivées par voie aérienne de touristes internationaux dans cette station balnéaire ont totalisé environ 757.500, en hausse de 56,5% par rapport à la même période de 2018. Le nombre de Thaïlandais a augmenté de 35,7% en glissement annuel. Un chiffre record pour cette ville côtière.
Dà Nang est desservie par 27 lignes aériennes internationales et neuf domestiques avec un total de 368 vols par semaine. Rien qu’en trois premiers mois de 2019, quatre nouvelles liaisons internationales vers la ville ont vu le jour. En particulier, le nombre de vols entre la Thaïlande et Dà Nang a été porté à 56 par semaine.
D'après Huynh Thi Huong Lan, directrice adjointe du Centre municipal de promotion du tourisme, la Thaïlande a dépassé le Japon pour se hisser au 3e rang des dix marchés ayant le plus grand nombre d’arrivées internationales à Dà Nang. Entre janvier et mars, le nombre de visiteurs est évalué à plus de 1,8 million (+16,4%), dont quelque 876.500 étrangers (+31,2%). Les recettes touristiques se sont élevées à plus de 6.235 milliards de dôngs.
Quant à la durée des séjours, si auparavant un voyageur ne restait que deux jours, ce chiffre atteint à présent en moyenne 2,85 jours. Des signes qui reflètent le développement durable du tourisme local.
Le Pont d’Or, un miracle
"L’augmentation rapide du nombre de touristes thaïlandais à Dà Nang s’explique notamment par l’attraction particulière du Pont d’Or (Golden Bridge) aux Bà Nà Hills", informe Mme Huong Lan.
Un point de vue partagé par Trân Thi Minh Duc, du voyagiste Vietrantour: "100% de nos clients vietnamiens et asiatiques nous demandent de leur faire découvrir les Bà Nà Hills et le Pont d’Or", exprimant ainsi le clair engouement des visiteurs vis-à-vis des sites touristiques locaux.
Le Pont d’Or, un des sites touristiques les plus remarquables de Dà Nang (Centre). Photo: Trong Dat/VNA/CVN |
Photo: Trong Dat/VNA/CVN |
À ses yeux, à présent, non seulement les étrangers mais aussi les Vietnamiens considèrent Dà Nang comme une destination de choix. "C’est grâce à des infrastructures et services d’excellente qualité et, surtout, au complexe touristique des Bà Nà Hills que les voyageurs apprécient autant la ville", explique-t-elle.
Selon Mme Minh Duc, il y a de nombreuses années, Dà Nang était encore peu connue des touristes. Mais dès la naissance de la zone touristique des Bà Nà Hills, la ville au bord du fleuve Hàn est devenue un incontournable, la capitale du tourisme du Centre. "Ce complexe a apporté une contribution importante aux recettes touristiques de la ville", ajoute-t-elle.
On ne peut nier que les attractions touristiques récentes ont permis à la ville balnéaire d’accroître sa côte de popularité et de devenir l'une des destinations les plus attrayantes dans le monde. Ainsi, le tourisme local peut désormais affirmer sa position grâce non seulement à ses atouts naturels mais aussi à la créativité et aux efforts des entreprises privées qui ont mis en place et développé ces attractions.
Pour 2019, Dà Nang s’est fixée comme objectif 8,19 millions de touristes, dont 3,1 millions d’étrangers, et de 27.400 milliards de dôngs de recettes. Afin d’atteindre ce but, la ville se concentre sur l’amélioration de la qualité et la création de sites d’écotourisme, de circuits fluviaux, l’organisation d’événements touristiques. Elle veille également à la bonne gestion des établissements d’hébergement, des agences de voyages et des sites touristiques. Sans oublier la formation des ressources humaines afin de donner un élan supplémentaire au développement durable d’un secteur qui a le vent en poupe.
Thu Hà/CVN