Abordant la faible qualité des travaux publics, M. Dung a reconnu la faute de certains Comités de gestion de projets de son ministère qui, malgré de nombreux actes juridiques et d'institutions pour gérer l'investissement, ne les ont pas mis en oeuvre énergiquement ni de façon synergique, au détriment de certains ouvrages.
Le ministre a donc proposé des solutions pour y remédier, à savoir la passation totale des pouvoirs et responsabilités au maître d'oeuvre et quasi-totale aux compagnies générales, aux services spécialisés et aux localités. Selon lui, il vaut mieux que le ministère ne joue le rôle de décideur de l'investissement, de gestionnaire direct ou de maître d'ouvrage que pour une quinzaine de projets de grande envergure, interrégionaux et intersectoriels.
De nombreux députés se sont plaints des embouteillages récurrents à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville, ainsi que des accidents de la circulation, bien que leur nombre ait décru d'après le ministre Hô Nghia Dung. Celui-ci a reconnu qu'il restait des accidents de la route très graves et que la baisse du nombre de morts n'avait pas atteint l'objectif fixé (-5% par an). D'après lui, les embouteillages et les accidents de la route constituent de grands enjeux sociaux qui menacent le développement durable du pays. Aussi le ministère prendra-t-il des mesures plus énergiques et plus synergiques pour améliorer la situation.
S'agissant du projet de TGV Hanoi-Hô Chi Minh-Ville, M. Dung a fait savoir que ce projet était soumis à l'Assemblée nationale (AN) pour qu'elle définisse les modalités de financement et choisisse les partenaires. Selon lui, les modalités d'investissement et de financement n'ont pas encore été définies. Lorsque ce sera fait, l'AN se penchera sur les accords de financement avec des partenaires, a-t-il souligné.
Hông Nga/CVN