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Le président du Niger, Mohamed Bazoum, lors d'un événement à Glasgow, en Écosse en 2021. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le secrétaire général est préoccupé par le maintien en détention du président Bazoum et l'échec du rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger", a affirmé Farhan Haq, porte-parole adjoint de M. Guterres.
M. Guterres a réitéré son plein soutien aux efforts de médiation actuels de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Il a souligné qu'il fallait veiller de toute urgence à ce que les opérations humanitaire essentielles se poursuivent sans entrave et que le Service aérien humanitaire des Nations unies, qui assure des liaisons vitales avec les communautés isolées du Niger, soit autorisé à opérer et continue à aider ces communautés.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao, s'est rendu au Nigeria pour fournir ses bons offices aux parties prenantes régionales, a déclaré M. Haq.
Après le coup d'État survenu au Niger, la CEDEAO a donné à la junte militaire un ultimatum d'une semaine, après l'expiration duquel le bloc régional s'est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays, y compris le recours à la force. L'ultimatum a désormais expiré.
"Nous sommes tout à fait conscients que cette échéance a été dépassée. Nous suivons de près la situation", a indiqué M. Haq, ajoutant que M. Santos Simao restait en contact avec ses homologues de la CEDEAO.
Xinhua/VNA/CVN