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Dans une usine textile à Hung Yên (Nord). |
Photo : Pham Kiên/VNA/CVN |
Les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et régionales liées à la pandémie de COVID-19, la montée du protectionnisme et la signature de l’Accord de partenariat économique global régional (RCEP) marquent des jalons importants dans le processus d’intégration économique du Vietnam et apportent des avantages à court et à long termes.
Le RCEP permet au Vietnam de participer plus profondément à la chaîne d’approvisionnement mondiale, a déclaré en février à l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA), Nguyên Thi Thu Trang, directrice du Centre pour l’OMC et le commerce international relevant de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Vietnam.
Après la signature dans le cadre du 37e Sommet de l’ASEAN, sous la présidence du Vietnam, le RCEP est devenu le plus grand accord de libre-échange au monde, couvrant près d’un tiers de la population du globe et représentant 30% du PIB mondial.
Le RCEP couvre une région économique représentant la plus grande source de matières premières, d’accessoires, de machines et d’équipements et sont aussi de débouchés importants pour les produits vietnamiens, a-t-elle estimé.
Couvrant les plus grandes chaînes de production du monde, le RCEP non seulement favorisera la participation du Vietnam à la chaîne d’approvisionnement mondiale mais aussi permettra de valoriser les produits vietnamiens, a-t-elle expliqué.
Le RCEP permettra également au Vietnam d’attirer plus d’investissements étrangers, a souligné la directrice du Centre pour l’OMC et le commerce international.
Afin de tirer le meilleur parti du RCEP, a-t-elle suggéré, trois groupes de solutions s’offrent au Vietnam. Premièrement, le pays devrait poursuivre ses réformes institutionnelles et l’amélioration de son environnement des affaires pour élever la compétitivité et la résilience de son économie, de ses secteurs et de ses entreprises dans un contexte d’incertitude généralisée.
Deuxièmement, dans un tel contexte concurrentiel, une politique industrielle claire est nécessaire. Le Vietnam devrait identifier ses industries de pointe pour cerner les industries auxiliaires et d’autres facteurs afférents, a-t-elle poursuivi.
Troisièmement, le Vietnam devrait opérer des changements fondamentaux concernant le mécanisme de contrôle et de garantie de la qualité des investissements directs étrangers, a-t-elle indiqué.
Les entreprises devraient pour leur part améliorer leur compétitivité et de s’informer de manière proactive sur les engagements du RCEP avant d’agir pour tirer le meilleur parti des opportunités et braver les défis qui en découlent.
VNA/CVN