Le quinquina. |
Photo : Archives/CVN |
Originaire d’Amérique du Sud, il est aujourd’hui cultivé de façon intensive en Inde, à Java (Indonésie) et dans certaines régions d’Afrique.
Il est la source de la quinine, médicament antipaludéen le plus utilisé dans le monde depuis le milieu du XXe siècle. Cette plante est également utilisée pour soigner la fièvre et les troubles digestifs. Plusieurs espèces de quinquina ont un usage médical : le quinquina jaune (Cinchona calisaya), le quinquina rouge (Cinchona succirubra) et l’arbre à quinine (Cinchona officinalis).
Les arbres sont bouturés à partir de coupes effectuées à la fin du printemps. L’écorce du tronc, des branches et des racines est prélevée sur des arbres de 6 à 8 ans et séchée au soleil.
* Parties utilisées : écorce. L’écorce du tronc, des branches et des racines contient des alcaloïdes, dont la quinine. L’écorce du tronc est la partie la plus utilisée en phytothérapie.
* Effets et usages médicinaux :
+ Le quinquina et surtout la quinine, ont été les principaux traitements du paludisme jusqu’en 1914. À partir des années 1960, la résistance du parasite au produit de synthèse qu’est la chloroquine a remis la quinine au premier plan pour la prévention et le traitement du paludisme.
+ Les Indiens du Pérou utilisent le quinquina depuis des siècles pour soigner fièvres, problèmes digestifs et infections.
+ Tonique amer, le quinquina stimule les glandes salivaires, les sécrétions digestives et l’appétit ; on le prescrit pour stimuler la digestion.
+ Utilisé en gargarismes, le quinquina soulage irritations et infections de la gorge.
+ Le quinquina soulage les crampes et les douleurs de l’arthrite.