>>L'Égypte et le Koweït discutent de la réconciliation avec le Qatar
Photo fournie par le palais saoudien montrant, lors d'un sommet du CCG à Al-Ula en Arabie saoudite, l'émir du Koweït, l'émir du Qatar, le vice-premier ministre omanais, le prince héritier saoudien, le prince héritier bahreïni, l'émir de Dubaï et vice-président émirati, le 5 janvier. |
"Il a été décidé aujourd'hui, grâce à la sagesse de dirigeants du Golfe et de l'Égypte, de tourner la page et de rétablir toutes les relations diplomatiques" avec le Qatar, a déclaré à la presse le prince Fayçal ben Farhane Al-Saoud, chef de la diplomatie saoudienne, à l'issue d'un sommet du Golfe.
L'Arabie saoudite et trois pays alliés -- les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte -- avaient rompu en juin 2017 leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de soutenir des groupes islamistes, de trop s'entendre avec leurs adversaires iranien et turc ou encore de semer le trouble dans la région. Les Qataris, qui ont toujours démenti, se disaient victimes d'un "blocus" et d'une atteinte à leur souveraineté.
"Les efforts (du Koweït et des États-Unis) nous ont aidés à obtenir un accord (...) où nous affirmons notre solidarité et la stabilité du Golfe et des pays arabes et musulmans", avait annoncé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à l'ouverture du sommet à Al-Ula (nord-ouest de l'Arabie saoudite).
Le prince héritier saoudien s'est ensuite réuni avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani. Une rencontre bilatérale consacrée, selon l'agence de presse officielle saoudienne SPA, au "développement des relations entre les deux pays et de l'action commune des pays du Golfe".
Les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l'Égypte ont signé une "déclaration d'Al-Ula" et un communiqué final du sommet en présence de Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain Donald Trump.
Les deux textes portent sur la coopération multilatérale et ne font aucune mention du différend avec le Qatar.