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Les clients d'un pub à Liverpool suivent à la TV un discours du Premier ministre Boris Johnson, le 12 octobre. |
Face à une résurgence du nouveau coronavirus menaçant de déborder les services de santé, les autorités britanniques ont décidé de fermer les pubs à Liverpool et de réactiver trois hôpitaux de campagne mis en place au printemps.
Le Premier ministre Boris Johnson a présenté un nouveau système d'alerte à trois niveaux, "moyen", "élevé" et "très élevé", censé simplifier à partir de mercredi le patchwork actuel de restrictions pour l'Angleterre. Les autres nations du Royaume-Uni sont compétentes pour appliquer leur propre dispositif.
France : "deuxième vague forte"
La France est "dans une deuxième vague forte" de l'épidémie et "il ne peut plus y avoir de relâchement", a déclaré le Premier ministre français, sans exclure si nécessaire des reconfinements localisés. "Un reconfinement général", dont "les conséquences sont absolument dramatiques", "doit être par tous moyens évité", a précisé Jean Castex.
Les villes de Toulouse et Montpellier passeront mardi 13 octobre en zone d'alerte maximale, rejoignant de nombreuses autres villes comme Paris, Marseille, Lyon ou Lille.
La Chine dépiste une métropole entière
La Chine mène lundi 12 octobre une campagne massive de dépistage de la métropole de Qingdao (Est) après la découverte de six cas. Les neuf millions d'habitants de la métropole seront soumis à ces tests dans les cinq jours.
Selon les autorités sanitaires locales, toutes les personnes contaminées semblent avoir un lien avec un hôpital de la ville qui traite des patients du COVID-19.
Nouvelles restrictions en Malaisie
Après un rebond des cas de contamination, la Malaisie a annoncé de nouvelles restrictions qui seront appliquées à partir de mercredi 14 octobre dans la capitale Kuala Lumpur, l'État de Selangor voisin et la capitale administrative Putrajaya, ainsi que dans l'ensemble de l'État de Sabah sur l'île de Bornéo.
Les écoles et les lieux de culte seront fermés et les citoyens seront autorisés à quitter leur domicile seulement pour des tâches essentielles comme pour faire les courses.
Plus de 1,07 million de morts
La pandémie a fait au moins 1.077.849 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi 12 octobre.
Plus de 37,5 millions de cas d'infection ont été diagnostiqués.
Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 214.776 décès, suivi par le Brésil (150.488), l'Inde (109.150), le Mexique (83.781) et le Royaume-Uni (42.825).
Laisser le COVID-19 circuler, pas "une option"
L'Organisation mondiale de la santé a jugé lundi 12 octobre inenvisageable de laisser le COVID-19 circuler librement dans la société pour que la population accède, comme certains l'ont suggéré, à l'immunité collective.
"Jamais dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
USA : un demi-milliard pour un traitement
Le gouvernement américain investit près d'un demi-milliard de dollars dans la mise au point et la distribution à large échelle d'un traitement contre le COVID-19 du laboratoire britannique AstraZeneca, en phase avancée d'essais cliniques, a annoncé le géant pharmaceutique.
AFP/VNA/CVN