>>Les Barcelonais invités à se confiner
>>Le point sur la pandémie de COVID-19
Traitement d'un patient infecté par le COVID-19 à l'hôpital Oceanico en Brésil, le 22 juin. |
La pandémie du coronavirus a tué plus de 600.000 personnes dans le monde depuis sa découverte en Chine en décembre, dont plus de 200.000 en Europe et 160.000 en Amérique latine, selon un bilan réalisé par l'AFP à partir de sources officielles dimanche 19 juillet à 01h00 GMT.
Au total, 600.523 décès ont été recensés dans le monde (pour 14.233.355 cas), dont 205.065 morts en Europe, région la plus touchée. La pandémie progresse rapidement en Amérique latine, deuxième continent avec le plus de décès recensés (160.726 dont 17.540 ces sept derniers jours).
Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de morts au total (140.103) devant le Brésil (78.772), le Royaume-Uni (45.273), Le Mexique (38.888) et l'Italie (35.042). Le nombre de décès liés au Covid-19 a doublé en un peu plus de 2 mois. Plus de 100.000 nouveaux morts ont été enregistrés en 21 jours, depuis le 28 juin.
L'UE toujours en quête d'un compromis
Incapables de trouver un compromis après deux jours de sommet, les 27 dirigeants de l'UE ont décidé de jouer les prolongations et de se retrouver dimanche midi, dans l'espoir de dépasser les blocages sur le massif plan de relance post-coronavirus en discussion.
Le G20 planche sur la reprise
Les ministres des Finances et chefs des banques centrales des pays du G20 ont tenu une réunion étape sur leur réponse à la crise du COVID-19, annonçant qu'ils se prononceraient prochainement sur la prolongation du moratoire sur la dette des pays pauvres.
Face aux appels d'ONG mais aussi de la Banque mondiale à prolonger jusqu'en 2021 le moratoire décidé en avril, les représentants des vingt premières économies mondiales ont indiqué dans leur communiqué final qu'ils "considéreraient une extension" du dispositif dans les prochains mois, en fonction de "l'évolution de la pandémie
Boris Johnson réticent à un reconfinement
Le Premier ministre britannique Boris Johnson prévient qu'il n'utilisera qu'en dernier ressort la carte du reconfinement contre le COVID-19 et comparé une telle solution à une mesure de "dissuasion nucléaire".
Les Barcelonais restent chez eux
En Espagne, en raison de la hausse des cas, près de 4 millions d'habitants de l'agglomération de Barcelone sont appelés à "rester chez eux" sauf pour des raisons de première nécessité.
Le gouvernement régional a aussi annoncé la fermeture des cinémas, théâtres et discothèques, l'interdiction des réunions de plus de dix personnes et des visites dans les maisons de retraite, ainsi que la limitation de la capacité d'accueil à 50% dans les bars et les restaurants.
La France surveille l'Espagne
Le Premier ministre français Jean Castex a indiqué "surveiller de très près" la situation sanitaire en Catalogne et n'a pas exclu une nouvelle fermeture des frontières avec l'Espagne.
Le Guatemala revoit son bilan à la hausse
Le Guatemala a modifié son système de collecte de données sur le coronavirus, ce qui a entraîné une forte augmentation du nombre de cas de COVID-19.
Ainsi, le nombre de cas de COVID-19 est passé à 38.042 pour 1.449 décès. Vendredi 17 juillet, le ministère de la Santé avait fait état de 33.809 cas positifs pour 1.443 décès au cours des quatre derniers mois.
Australie : le parlement suspendu
Le parlement australien a suspendu ses sessions pour deux semaines, de crainte que les députés venant des foyers de contamination ne contribuent à propager le virus.
Cette mesure intervient au lendemain d'un record de plus de 400 nouveaux cas à Melbourne, deuxième ville du pays, en dépit du reconfinement décidé il y a plus d'une semaine.
Confinement assoupli à Buenos Aires
Le gouvernement argentin a annoncé l'assouplissement des mesures de confinement à Buenos Aires et sa région métropolitaine, malgré un taux élevé de contamination.
Au Brésil, l'épidémie a atteint un "plateau", a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant les autorités à saisir cette "opportunité pour repousser la maladie".