Le panicaut maritime. |
Photo: Archives/CVN |
C’est une plante vivace à racines charnues et jaunâtres pouvant être consommées après cuisson, à tiges ramifiées et à feuilles coriaces. Celles de la base sont longuement pétiolées, découpées en trois lobes triangulaires à épines vives; elle est ornée de petites fleurs en ombelles sphériques avec cinq épines à la base.
Partie utilisée: La racine. On la cueille en automne.
Constituants connus: Saponines, coumarines, flavonoïdes et acides.
Propriétés: Antispasmodique, diurétique, sudorifère.
Effets et usages médicinaux:
- En Europe, le panicaut maritime est actuellement utilisé en phytothérapie comme agent diurétique. On le prescrit en cas de cystite et d’urétrite ainsi que pour soulager les calculs rénaux. Il ne dissout probablement pas ces calculs mais en retarde la formation.
- Le panicaut maritime traite également l’inflammation et l’augmentation de la taille de la prostate et guérirait les troubles respiratoires.
- En usage interne, le panicaut maritime s’utilise dans les cas d’inflammation des reins (coliques néphrétiques et néphrites chroniques), de rétention et d’excès d’urine et pour lutter contre les oedèmes.
Préparations et usages:
Infusion: une cuillerée à soupe de feuilles pour un demi-litre d’eau
Décoction: une poignée de racines coupées en morceaux pour un litre d’eau; faire bouillir trois minutes et laisser macérer.