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L'indice Nikkei sur l'e-tableau à Tokyo, au Japon. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Rien ne semble arrêter ces temps-ci le Nikkei, qui a bondi de 20% depuis le début de l'année et dépassé le mois dernier ses précédents plus hauts historiques qui dataient de décembre 1989.
Le Nikkei s'était par ailleurs déjà envolé de 28% l'an passé, sa meilleure performance annuelle depuis dix ans.
Plusieurs vents favorables expliquent cette ascension fulgurante, dont la faiblesse persistante du yen, qui gonfle les bénéfices des entreprises japonaises à l'international tout en laissant leurs actions bon marché pour des investisseurs étrangers.
Le marasme des marchés financiers chinois et la quête de placements autres que chinois à cause des risques géopolitiques profitent aussi à la Bourse de Tokyo.
Par ailleurs, les entreprises nippones rétribuent leurs actionnaires davantage que par le passé, avec des dividendes plus généreux et des programmes de rachats d'actions plus fréquents.
L'indice élargi Topix a en revanche baissé lundi de 0,12% à 2.706,28 points.
La Bourse de Hong Kong (Chine) était en léger retrait (-0,26% vers 06h15 GMT) mais celle de Shanghai en petite hausse (+0,22%), alors que la Chine ouvre lundi à Pékin ses sessions parlementaires, grand rendez-vous politique de l'année où il sera notamment question des difficultés économiques du pays.
Nissan prêt à sauver Fisker?
Nissan (-1,04%) serait en négociations avancées concernant un éventuel investissement de plus de 400 millions d'USD de sa part dans la start-up américaine de véhicules électriques Fisker, en difficulté financière, selon l'agence Reuters.
Fisker a annoncé vendredi dernier 1er mars être en négociations avec un "constructeur automobile majeur", sans le nommer. La transaction potentielle porte sur un investissement dans la start-up, le co-développement d'une ou plusieurs plateformes de véhicules électriques et la production en Amérique du Nord, a précisé la société.
"Nous ne commentons pas les spéculations", a réagi lundi 4 mars un porte-parole de Nissan interrogé par l'AFP, mais le groupe est "toujours ouvert aux partenariats et collaborations qui complètent notre stratégie", a-t-il ajouté.
Repli du yen
Le dollar américain montait à 150,33 yens vers 06h20 GMT contre 150,12 yens vendredi à 21h00 GMT.
L'euro se négociait pour 163,03 yens contre 162,69 yens en fin de semaine dernière, et la monnaie européenne cotait 1,0844 USD contre 1,0837 USD vendredi 1er mars.
Le pétrole variait peu après la prolongation des coupes de production d'or noir de plusieurs pays de l'Opep+, dont l'Arabie saoudite et la Russie, des décisions qui avaient été largement anticipées.
Vers 06h15 GMT le prix du baril de WTI américain cédait 0,16% à 79,84 USD et le baril de Brent de la mer du Nord était stable à 83,55 USD.
AFP/VNA/CVN