>>Les députés et le ministre témoignent de leur responsabilité face aux questions brûlantes
>>Avis d'un député sur l'amélioration de la gestion du personnel
Les députés ont interrogé le ministre sur les mesures à prendre afin de moderniser les infrastructures de transports et d’assurer l’ordre et la sécurité de la circulation, et de traiter les problèmes en suspens des projets d’infrastructures de transport sous forme de BOT (Bâtir-Opérer-Transférer).
Le ministre des Communications et des Transports, Nguyên Van Thê, devant l’Assemblée nationale, le 4 juin. |
Le ministre a affirmé que le développement des projets BOT est une option judicieuse et conforme à la réalité dans un contexte des contraintes budgétaires et du niveau élevé des dettes publiques. Le déploiement de ces projets a contribué de manière significative au développement socio-économique. Cependant, la gestion, la passation des marchés publics, l’organisation de l’exploitation des stations de péage BOT et l’hamonisation des intérêts du peuple, de l’Etat et des entreprises dans le passé présentent de nombreuses lacunes et attirent une grande attention de la société, a-t-il reconnu.
Il a fait savoir que les infractions découvertes dans la mise en œuvre des projets BOT ont été inspectées et que le ministère des Communications et des Transports s’efforce de remédier radicalement à cette situation et attache une grande importance aux projets BOT pour assurer les intérêts de l’Etat, du peuple et des entreprises.
Le ministère des Communications et des Transports a mis hors service quatre stations de péage BOT qui ont signé des contrats mais ont retardé leur mise en œuvre, de même que 10 projets qui ont été approuvés mais n’ont signé aucun contrat, a-t-il précisé.
"Nous nous efforçons de répondre aux directives du Parti et du gouvernement mais jusqu’à maintenant, les infrastructures routières ne répondent pas aux exigences du développement national. Nous savons que développer les infrastructures routières et assurer la sécurité routière relèvent de notre responsabilité et de celle du système politique. Le Vietnam encourage les investisseurs privés à contribuer au développement du pays en participant aux projets BOT", a-t-il indiqué.
Développer les infrastructures
Le ministre Nguyên Van Thê a également déploré le fait que le gouvernement consacre beaucoup d’argent à l’entretien des ponts et des routes, mais les véhicules surdimensionnés et surchargés n’ont cessé de dégrader et de détruire les routes, ce qui viole le Code de la route et augmente dangeureusement les risques d’accidents.
Les autorités ont renforcé les opérations de contrôle sur les routes durant ces derniers temps. Comme le résultat, le nombre des véhicules surdimensionnés et surchargés verbalisés s’est réduit à environ 10% par rapport à la période 2011-2012, a-t-il fait savoir.
Le ministre a également invité les députés à approuver le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Nord-Sud. L’Assemblée nationale qui a vérifié ce projet soumis il y a huit ans, n’a pas donné son feu vert mais affirmé la nécessité d’avoir un système ferroviaire complet.
Le gouvernement a récemment demandé au ministère des Communications et des Transports de réaliser le rapport d’étude de préfaisabilité de ce projet. Le ministère devra étudier la construction d’une nouvelle LGV à double voie prévue par la stratégie de développement des chemins de fer du Vietnam jusqu’en 2020 avec vision jusqu’en 2050.
L’objectif consiste à répondre aux besoins croissants de transport et renforcer la connexion des grandes villes à travers le pays, avec la priorité donnée aux sections à forts besoins de transport comme Hanoi-Vinh (province de Nghê An) et Hô Chi Minh-Ville-Nha Trang (province de Khanh Hoa). Il est grand temps que le projet de chemin de fer Nord-Sud soit approuvé. L’absence d’une LGV Nord-Sud représente un obstacle majeur pour les activités de transport et le développement économique et social, a déclaré le ministre Nguyên Van Thê.
Avant l’intervention du ministre des Transports et des Communications, les députés ont écouté le rapport sur le règlement des requêtes de l’électorat adressées à la 4e session de l’Assemblée nationale de la XIVe législature. Près de 1.400 rencontres avec les électeurs ont été organisées avant et après la 4e session. L’Assemblée nationale a demandé aux organes compétents d’examiner et de répondre à plus de 2.000 requêtes d’électeurs.