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Des passagers du paquebot Diamond Princess, en quarantaine au Japon, le 14 février. |
Le nombre de contaminations parmi les occupants du paquebot Diamond Princess a grimpé à 218 jeudi 13 février après de nouveaux résultats d'analyses. Mais indépendamment du coronavirus, l'état de santé des passagers les plus fragiles risquait aussi de se dégrader en raison de la quarantaine, qui doit durer jusqu'au 19 février.
Le secrétaire d'État à la Santé Gaku Hashimoto est monté vendredi à bord du Diamond Princess pour annoncer que tous les passagers considérés comme ayant un "risque élevé" de voir leur santé générale se dégrader allaient subir des tests de détection du nouveau coronavirus. Les cas positifs parmi eux seront hospitalisés tandis que ceux dont les tests seront négatifs auront la possibilité - s'ils le souhaitent - d'être transférés dans des logements prévus par le gouvernement, a ajouté M. Hashimoto dans une déclaration en anglais, lue par le capitaine du navire.
À son arrivée à Yokohama (sud-ouest de Tokyo) le 3 février, le Diamond Princess comptait 3.711 occupants (passagers et membres d'équipage). Mais ce chiffre a baissé depuis car les personnes contaminées ont été évacuées et hospitalisées, tout comme certaines personnes nécessitant des soins médicaux pour d'autres raisons. Dix personnes hospitalisées provenant du bateau sont actuellement dans un état grave, a précisé vendredi 14 février le ministre de la Santé Katsunobu Kato.
Hormis les 218 cas positifs du Diamond Princess, ainsi que celui d'un officier de quarantaine contaminé pendant qu'il se trouvait à bord, le Japon comptait vendredi 33 autres cas d'infection au coronavirus sur son territoire. Une octogénaire est également décédée à l'hôpital, reconnue porteuse du coronavirus après sa mort. Selon les médias, il s'agissait de la belle-mère d'un chauffeur de taxi, également infecté.
Un homme à Chiba, dans la grande banlieue est de Tokyo, a aussi été nouvellement testé positif, ainsi qu'un docteur et un patient dans un hôpital de Wakayama (ouest du Japon). L'établissement a été fermé aux visiteurs et tout le personnel médical devait désormais passer des tests. Le porte-parole de l'exécutif japonais Yoshihide Suga a toutefois assuré vendredi qu'il n'y avait "pas assez d'éléments épidémiologiques" accréditant une propagation de l'épidémie au Japon.
AFP/VNA/CVN