Le haricot d’Égypte est une herbe volubile, finement velue, aux feuilles alternes, trifoliolées, pennées, aux inflorescences axillaires et terminales en grappes de fleurs blanches, aux gousses très comprimées, obliquement tronquées et rostrées, aux graines blanchâtres avec caronaule au bord. C’est une espèce cultivée pour les jeunes gousses comme légumes et les graines médicamenteuses.
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| Le haricot d’Égypte. |
Douze espèces de dolique existent en Indochine, y compris cinq au Vietnam, spécialement dans les provinces de Phu Yên, Khánh Hòa, Ninh Thuân, Binh Thuân (Centre) et Dông Nai (Sud).
Parties utilisées : Graines. On utilise les graines séparées des gousses, pleinement mûres. La cueillette s’opère à la fin de l’année. Les graines sont bien séchées au soleil ou à l’étuve. Elles sont grillées avant l’usage.
Constituants connus : Les graines contiennent des protéines, des lipides, des hydrates de carbone et des acides aminés comme le tryptophane, l’arginine, la tyrosine ; des vitamines A, B1, B2, C et de la tyrosinase. Les graines renferment aussi de l’acide cyanhydrique et des sels minéraux.
Usages médicinaux : Les graines sont considérées comme substance nutritive, douées de propriétés dépuratives et rafraîchissantes. Elles sont utilisées contre les coups de soleil, le vomissement, la diarrhée, les coliques, l’intoxication par l’alcool ou l’arsénie. On les prescrit aux doses de 8 à 16 g par jour, sous forme de décoction ou en poudre. En cas de laryngite, les feuilles fraîches mâchées avec du sel sont prescrites.
Dr Doàn Van Tân/CVN