Un navire de pêche illégale explose au large de Kuala Langsa, en Indonésie, le 5 avril 2016. |
Le gouvernement thaïlandais intensifie en ce moment ses efforts pour améliorer le statut réglementaire des navires de pêche. La Thaïlande qui est menacée par l'Union européenne de sanctions commerciales en raison de ses pratiques de pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), tente de réorganiser sa flotte avant la prochaine série de pourparlers sur la pêche avec l'UE programmée en septembre.
Au 16 août, la Thaïlande comptait plus de 10.700 bateaux de pêche enregistrés, tandis que 6.315 bateaux n'étaient toujours pas immatriculés. Depuis 2015, la Thaïlande avait déjà reçu un "carton jaune", à cause d'un cadre législatif de lutte contre la pêche illégale inadéquat et de la faiblesse de ses systèmes de surveillance, de contrôle et de traçabilité. Si l'Union européenne (UE) donne ensuite un "carton rouge" au pays, les importations de poissons et fruits de mer thaïlandais dans l'UE seraient alors interdites.
En mi-mai dernier, l'UE a décidé de maintenir le "carton jaune" pour la Thaïlande. Les activités de pêche dans les eaux de l'Asie du Sud-Est se resserrent de plus en plus lors de ces derniers temps. En août dernier, l'Indonésie a coulé 125 bateaux étrangers pour pratiquer la pêche illégale au sein de cet archipel de quelque 17.000 îles. Depuis 2014, les autorités indonésiennes ont arrêté et coulé 488 bateaux pris en train de pêcher illégalement.
VNA/CVN