Le général Giap éveillé jusqu’aux dernières minutes

Trent sept médecins, infirmiers, aides soignants et personnel de la clinique A11 de l’Hôpital militaire central 108 à Hanoi où le général Vo Nguyên Giap était soigné depuis plus de quatre ans, le considèrent comme un membre de leur famille.


Durant un séjour total de 1.559 jours à l’hôpital, le général Giap a conservé ses pleines facultés jusqu’aux derniers moments.
Durant un séjour total de 1.559 jours à l’hôpital, le général Giap a conservé ses pleines facultés jusqu’aux derniers moments. Photo : Quy Trung/VNA/CVN

Ayant partagé nombre d’instants avec le général Giap, tous les médecins, infirmiers, aides soignants et personnel de la clinique A11 de l’hôpital militaire 108 sont profondément touchées par le décès du héros national.

Médecin principal chargé de suivre le général, Vu Phi Hai, directeur adjoint de la clinique A11, a une immense émotion : «il n’était pas un simple patient, nous le considérions comme notre grand-père maternel».

«Durant un séjour total de 1.559 jours à l’hôpital, la santé du général Giap s’est dégradée à plusieurs reprises. Il est pourtant conservé ses pleines facultés jusqu’aux derniers moments», raconte le médecin.

Selon M. Hai, le général Giap, personne d’une grande humanité, s’intéressait à tous. «Il nous demandait de lui expliquer la situation de notre famille, de nos enfants... Il nous partageait aussi ses expériences dans la plantation d’arbres d’agrément, ou nous racontait des histoires des enfants de ses fils...Malgré son âge, le général Giap n’oubliait aucune personne qui l’approchait», exprime M. Hai.

«Le général Giap s’intéressait aussi à l’actualité nationale et internationale en lisant les journaux ou en discutant avec les aides-soignants», indique Lê Thi Kim Nhung, une aide-soignante de la clinique A11. «Le général Giap nous aidait aussi à bien prononcer l’anglais», se souvient Mme Nhung.

L’après-midi du 4 octobre, tous les proches du général et les médecins étaient présents à l’hôpital alors que son état se dégradait. «Maintenant encore, je n’arrive pas à croire qu’il s’est éteint», partage en pleurant Trân Thi Ngoc Lan, l’une des deux cuisinières du général.

Huong Linh/CVN

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