Le courage des femmes apparaît au grand jour à travers la crise de COVID-19

Assumant la plupart des tâches ménagères et faisant face à une myriade de risques, les femmes de différents domaines doivent faire preuve de résilience pour surmonter les obstacles causés par l’épidémie de COVID-19. En même temps, elles jouent un rôle central dans la prévention de l’épidémie.

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L'œuvre : Le flux du temps - l'artiste : Nguyên Phuc Long - L'étudiant de l'Université d'architecture de Hô Chi Minh-ille (UAH)

Les mesures restrictives pour empêcher la propagation du virus COVID-19 ont transformé le quotidien des populations. Confinées pendant une bonne partie de l’année 2021, les femmes du monde entier ont dû relever de nombreux défis.

L’inquiétude du chômage

Mme Lôc était au travail avant la distanciation sociale.

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), la crise économique causée par la pandémie de COVID-19 prévoit de provoquer le chômage de plus de 200 millions de personnes dans le monde d’ici 2020, et les plus touchés sont les femmes et les jeunes employés. Les statistiques montrent que l’emploi des femmes a diminué de 5% en 2020, contre 3,9% pour les hommes (OIT).

Mme Nguyên Thi Xuân Lôc, 43 ans, qui vit dans le quartier de Viên Son, à Son Tay, dans la ville de Hanoï, a partagé son expérience : "Je suis vendeuse, mon mari et moi avons un faible revenu. Je suis entièrement au chômage depuis quelques mois en raison de l’impact de l’épidémie. Je dois donc compter sur le salaire de mon mari pour assumer les dépenses familiales".

Mlle Quyên fait du bénévolat pour vérifier la santé des gens.

"Il est vrai que le fait de ne pas avoir de travail m’inquiète beaucoup, mais pour moi, la santé est la chose la plus précieuse. Tant que vous restez en bonne santé, vous pouvez aller travailler à tout moment. Rester à la maison est, pour le moment, le meilleur moyen de prévenir l’épidémie", poursuit Mme Lôc.

Mlle Hoàng Hai Quyên, 20 ans, vivant dans le quartier de Phu Thinh, à Son Tây, dans la ville de Hanoï, partage à son tour : "Je travaillais pour une usine de vêtements. J’ai perdu mon emploi rapidement après l’entrée en vigueur des mesures de distanciation sociale. Cela m’a mis beaucoup de pression car j’avais peur de devenir une charge pour ma famille. Cependant, je veux consacrer une petite partie de moi-même à la protection du pays, alors je me suis inscrite au contrôle des maladies aux points de contrôle où je vis. J’espère que chacun peut prendre conscience pour se protéger, protéger sa famille et protéger notre pays".

La pression et la détermination

Mlle Anh (à droite) et ses collègues soutiennent la prévention des épidémies à Hô Chi Minh Ville.

Les agents de santé sont en première ligne de la lutte contre l’épidémie de COVID-19 et, à ce titre, sont exposés à différents dangers, tels que l’exposition au SRAS-CoV-2 bien sûr mais aussi à d’autres agents pathogènes, à de la violence, au harcèlement, à la stigmatisation, la discrimination, sans oublier la lourde charge de travail et l’utilisation prolongée d’équipements de protection individuelle très inconfortables (EPI) (extrait du rapport de l’OMS).

Mlle Trân Minh Anh, étudiante en 4e année à l’Université de médecine et de pharmacie de Thai Binh - qui effectue actuellement un travail de lutte contre l’épidémie dans le district de Binh Tân, à Hô Chi Minh-Ville, a partagé son expérience : "Mon travail consiste à collecter chaque jour des échantillons auprès de 300-400 personnes, parmi lesquelles il y a aussi pas mal de F0. Cependant, il faut surmonter de nombreux obstacles pour contrôler la maladie. Par exemple, pendant la mission, certaines personnes ne sont pas conscientes et refusent de coopérer. De plus, le mauvais temps interfère également dans le travail de collecte ou des tests. Enfin le manque de fournitures médicales est vraiment inquiétant pour nous, car le nombre de patients est très élevé".

Malgré ces conditions difficiles, Anh sait que son rôle est primordial : "C’est vrai que le travail est dur. Mais je veux contribuer un peu à la lutte contre l’épidémie car tout le pays se mobilise pour le Sud".

Le pharmacien Huong se rend sur place pour fournir du matériel médical

La pharmacienne Nguyên Thi Thiên Huong, qui travaille actuellement au service de distribution des consommables du département de pharmacie de l’hôpital général de Son Tây, partage : "Je ne suis pas au front à essayer de sauver des vies mais ma responsabilité est de prévenir localement toute contamination. Que ce soit le jour ou la nuit, lorsque je reçois une mission, je dois être là pour livrer rapidement masques, vêtements de protection, antiseptiques, gants et autres fournitures médicales".

Le rôle des femmes est très important car quelqu’un a dit un jour : "Les femmes font des héros". Et grâce aux sacrifices des femmes résilientes et des héros en blanc, je crois que la lutte contre le COVID-19 sera couronnée de succès.

Lương Thị Thu Trang/CVN

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