>>Compromis au Congrès pour une hausse du budget américain
La Chambre américaine des représentants a approuvé le 26 septembre un accord budgétaire partiel de plus de 850 milliards de dollars pour 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous allons permettre au gouvernement de continuer à fonctionner", a déclaré le président américain avant le vote, en marge de sa visite à l'ONU. Cette loi budgétaire, déjà approuvée par le Sénat (à 93 voix contre 7), est le fruit d'un accord entre républicains et démocrates. Portant principalement sur la Défense, elle a également été votée à une très confortable majorité mercredi 26 septembre par la Chambre (361-61).
Les républicains se sont vivement félicités de l'adoption de l'accord budgétaire avant la date butoir du 30 septembre. L'année fiscale commençant le 1er octobre aux États-Unis, si cette loi n'était pas promulguée à temps, le financement des administrations fédérales serait immédiatement suspendu ("shutdown").
La loi budgétaire prévoit 674,4 milliards de dollars pour la Défense, soit une hausse de 17 milliards de dollars par rapport à 2018. Elle inclut une augmentation de 2,6% des salaires dans l'armée.
La loi couvre également les ministères de la Santé, de l'Éducation et du Travail. Elle est accompagnée d'une mesure prolongeant, jusqu'au 7 décembre, le financement d'autres administrations où le consensus aurait été plus difficile à obtenir.
"Nos hommes et femmes en uniformes vont recevoir leur plus grosse hausse de salaire en neuf ans!" s'est réjoui le chef des républicains à la Chambre, Paul Ryan. Le texte a été envoyé à la Maison Blanche pour sa promulgation.
Si Donald Trump signe cette loi, comme il l'a promis, les républicains seront parvenus à repousser l'épineux débat sur l'immigration clandestine et la construction d'un mur jusqu'à après les élections parlementaires cruciales du 6 novembre, où ils tenteront de défendre leur majorité au Congrès.
Cela fait "22 ans que le Congrès" n'avait pas approuvé autant de lois de financement --soit 75% du budget 2019 - à temps avant la nouvelle année fiscale, s'est réjoui Paul Ryan.