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Le Tribunal populaire de Hô Chi Minh-Ville a condamné le 28 septembre la directrice de l’ONG Change, Hoàng Thi Minh Hông, à trois ans de prison pour "évasion fiscale", sur le fondement de l’article 200 du Code pénal.
Hoàng Thi Minh Hông (gauche) et Ngô Thi Tô Nhiên. |
Selon l’accusation, Change a généré des revenus de 69 milliards de dôngs de 2012 à 2022, mais Hoàng Thi Minh Hông a ordonné à ses employés de ne pas émettre de factures de taxe sur la valeur ajoutée pour un montant de l’imposition fraudée de plus de 6,7 milliards de dôngs. Elle a plaidé coupable lors de son procès et en a restitué, par l’intermédiaire de sa famille, plus de 3,5 milliards de dôngs.
Le Département de la police de la ville de Hanoï a décidé le 20 septembre d’introduire une instance et d’arrêter la directrice de la Sarl Initiative vietnamienne pour la transition énergétique, Ngô Thi Tô Nhiên, pour "appropriation de documents officiels des organes publics ou des organisations", en vertu de l’article 342 du Code pénal.
Deux autres personnes ont été arrêtées pour le même chef d’accusation, à savoir Duong Duc Viêt, expert principal du Comité de gestion des investissements de la Compagnie nationale de transmission d’électricité relevant du groupe Électricité du Vietnam (EVN) et Lê Quôc Anh, chef du Bureau d’analyse des systèmes de la Compagnie de conseil en électricité 1.
Ngô Thi Tô Nhiên a régularisé l’appropriation de documents en signant des contrats de travail, d’expertise rémunéré et à temps partiel avec Duong Duc Viêt et Lê Quôc Anh qui l’ont fourni des documents du groupe EVN, a informé le 30 septembre le porte-parole du ministère de la Police, Tô Ân Xô.
À chaque fois, c’est toujours la même rengaine. Il s’agit d’apposer de fausses étiquettes sur les affaires, les prévenus et les accusés d’infractions pénales et économiques tels que "militant des droits de l’homme et de la démocratie", "activiste religieux", "militante écologiste"…
Certains esprits ont ainsi diffusé de fausses informations faisant état de l’arrestation d’une célèbre militante écologiste pour évasion fiscale, un verdict qui illustre, selon eux, une vague de répression visant des écologistes au Vietnam. Ils ont estimé que derrière la répression des activistes pour le climat à Hanoi, il y a une urgente nécessité de réforme des droits humains au Vietnam, qu’il faut abandonner les poursuites engagées en vertu de la législation fiscale contre les militants écologistes.
Face à ces allégations, le général de division Tô Ân Xô était catégorique. Il a déclaré lors d’une conférence de presse périodique du gouvernement à Hanoi que les actes de Ngô Thi Tô Nhiên constituent l’appropriation de documents officiels, d’informations internes qui ne doivent pas être partagés ou communiqués publiquement.
Le ministère de la Police rejette ces allégations et les considère comme une ingérence dans les affaires intérieures du Vietnam, a encore indiqué le porte-parole.
Il faut affirmer qu’au Vietnam, il n’existe pas de "détention arbitraire de défenseurs de l’environnement" ou d’arrestation de "dissidents" au Vietnam. Seuls ceux qui violent la loi, commettent des crimes sont arrêtés, détenus, enquêtés et jugés.
Prendre prétexte de la question des droits de l’homme pour s’en prendre aux droits nationaux du Vietnam, exiger la libération de ceux qui violent la loi constitue une ingérence brutale dans ses affaires intérieures et une violation des droits de l’homme au plus haut niveau.
Après 37 ans de rénovation, le Vietnam a réalisé de nombreux progrès importants apporté de nombreuses contributions en matière de promotion et de protection des droits de l’homme dans la région et le monde. Le pays a été plusieurs fois élu membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies et membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
VNA/CVN