>>La confection du côm de Mê Tri au patrimoine culturel immatériel national
>>Le charme de l'automne hanoïen
La fabrication nécessite plusieurs étapes, effectuées avec minutie et patience. |
L’automne est là ! C’est en cette saison que Hanoï est la plus belle. C’est aussi le moment de se régaler du côm (grains de jeune riz gluant), l’une des spécialités culinaires de la capitale. On croise alors souvent des vendeuses ambulantes portant deux paniers remplis de côm et de feuilles de lotus qui serviront à emballer les précieux grains verts. Elles se font reconnaître de loin grâce aux pailles de riz attachées à leur palanche.
Personne ne sait vraiment quand cette friandise est née, mais tout Hanoïen vous dira que c’est au village de Vong que l’on confectionne le meilleur côm, qui se distingue par son arôme et sa saveur uniques. Le village de Mê Tri est également une adresse réputée pour le côm dont le métier de fabrication persiste depuis des générations. Ces jours-ci, dès la porte d’entrée de la maison, on ressent une certaine effervescence rythmée par le son du pilon et du mortier…
Les deux saisons principales pour savourer le côm sont le début de l’été et l’automne, où les fins connaisseurs vous diront qu’il atteint son pic de saveur, ce qui n’est pas peu dire !
Grains de jeune riz gluant. |
Lors de la saison de côm, les villageois de Mê Tri travaillent d'arrache-pied. |
Une fois le paddy séparé, les villageois le nettoient et le versent dans de grandes poêles pour le griller. |
Dès la porte d’entrée de la maison, on ressent une certaine effervescence rythmée par le son du pilon et du mortier. |
Le côm est emballé dans des feuilles de lotus. |
Photos : VNP/VNA/CVN