>>Un Dialogue de haut rang sur les changements climatiques prévu en octobre
>>Vietnam et France intensifient leur coopération dans l’environnement
Dialogue de haut rang sur le changement climatique, le 10 octobre à Hanoï. |
Photo: Quê Anh/CVN |
Le Dialogue de haut rang sur le changement climatique était organisé par le ministère vietnamien des Ressources naturelles et de l’Environnement, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le GIEC. Étaient présents des gestionnaires, des planificateurs, des représentants de partenaires du développement du Vietnam, des scientifiques...
La conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21), tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 en France, a marqué un tournant historique. Pour la première fois en effet, un nombre importants d’États ont signé un texte sur les changements climatiques. L’accord de Paris, scellé lors de la COP21, prévoit de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Les États ont alors commandé au GIEC un rapport spécial sur les impacts d’un réchauffement global de 1,5°C et les trajectoires d’émissions mondiales de gaz à effet de serre associées. À savoir que le GIEC a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.
Ce rapport spécial vient d’être présenté au début de ce mois-ci au terme d’une semaine de discussions entre les représentants de 195 États, à Incheon (République de Corée). Il entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Il sera examiné par les États à la 24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP24), prévue en décembre prochain en Pologne.
Réchauffement climatique: le temps presse!
Le Vietnam est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique. |
Photo: Khiêu Tu/VNA/CVN |
"La limitation du réchauffement planétaire à 1,5°C nécessite des changements rapides, profonds, dans tous les aspects de la société", a estimé Hoesung Lee, président du GIEC, lors de la conférence du 10 octobre à Hanoi.
"Étant un des pays les plus touchés par le changement climatique, le Vietnam participe activement aux engagements internationaux et met en œuvre des mesures pour bien s’adapter au changement climatique. Outre la ratification de l’accord de Paris, il a promulgué un Plan de mise en œuvre de cet accord avec des objectifs clairs au niveau national (NDC)", a déclaré Lê Công Thành, vice-ministre vietnamien des Ressources naturelles et de l’Environnement.
Ce responsable a aussi souligné que cette conférence avait abordé la résilience au changement climatique au Vietnam, le renforcement de la coopération avec les partenaires de développement, les scientifiques, les entrepreneurs, les organisations concernées...
"Selon le rapport spécial du GIEC, de graves impacts du changement climatique pourront peut-être être évités avec une limitation du réchauffement planétaire à 1,5°C. Mais, le temps presse, a prévenu Caitlin Wiesen, directrice nationale du PNUD au Vietnam. Une réforme de fond est nécessaire comme la réforme économique que le Vietnam poursuit depuis plus de 30 ans. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, créer des emplois verts en s’orientant vers une société plus résiliente et durable".
Le même jour, un colloque sur la résilience au changement climatique et un échange avec des étudiants se sont déroulés à Hanoï.
Quê Anh/CVN