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Plusieurs sites de Sihanoukville ont été bloqués pour empêcher la propagation du COVID-19 |
Photo : Trân Long/VNA/CVN |
Le législateur principal Lork Kheng a déclaré qu'en vertu de la nouvelle loi, les personnes évadées de quarantaine, qui conduisent à la propagation du COVID-19 à d'autres, seront passibles de six mois à trois ans de prison et d'une amende de 2.500 USD.
Un patient atteint de COVID-19 fuyant un établissement de traitement désigné sera emprisonné d'un à cinq ans et passible d'une amende de 5.000 USD. La peine de prison sera portée à 10 ans si l'acte conduit à la propagation du COVID-19 à d'autres.
Quelqu'un propage intentionnellement le COVID-19 à d'autres sera passible d'un emprisonnement de cinq à dix ans, et les peines de prison seront augmentées de dix à 20 ans si l'acte est organisé par un groupe ou un syndicat.
Le ministre cambodgien de la Santé, Mam Bunheng, a déclaré que le projet de loi était conçu pour lutter contre le COVID-19 et pour contribuer à minimiser l'impact de la pandémie sur les secteurs sociaux et économiques du Royaume.
Jusqu'au 5 mars, le Cambodge a enregistré 932 cas de contamination au coronavirus et aucun décès.