>>Santé : se soigner par les fruits, les légumes et les plantes médicinales
Le caille-lait. |
Répandu en Europe et en Asie mineure et acclimaté en Amérique du Nord, le caille-lait pousse dans les prairies sèches, les haies et les bas-côtés. C’est une espèce commune en plaine et en montagne (jusqu’à 2.000 m) qui s’épanouit sur des sols plutôt calcaires, ensoleillés ou légèrement ombragés.
Parties utilisées : parties aériennes. Récolter à épanouissement des fleurs et faire sécher sous abri.
Constituants connus : iridoïdes (notamment de l’aspéruloside), flavonoïdes, anthraquinones, alcanes et rennine.
Propriétes :
- Antispasmodique
- Astringent
- Dépuratif
- Diurétique
- Vulnéraire
Effets et usages médicinaux :
- Légèrement amer, le caille-lait est surtout utilisé en guise de diurétique et en cas d’affections cutanées (usage externe pour le traitement des inflammations cutanées et des plaies guérissant mal).
- Comme son cousin, le gratteron (Galium aparine), le caille-lait est indiqué en cas de calculs biliaires ou rénaux ainsi que pour traiter d’autres troubles urinaires comme les cystites (usage interne contre l’insuffisance urinaire et contre les affections de la vessie et des reins). Il remplace parfois le gratteron pour soigner des affections cutanées chroniques comme le psoriasis.
- Le caille-lait a longtemps eu la réputation, en particulier en France, de guérir l’épilepsie.
Préparation : infusion de deux cuillerées à soupe pour un litre d’eau et laisser tirer (voies interne et externe).