Le 17 octobre, stop à la misère!

Le 17 octobre a été déclarée, depuis 1992, Journée internationale du refus de la misère par l’Organisation des Nations unies. Cette journée est un temps fort pour entendre la parole des personnes qui vivent dans l’exclusion et qui se battent au quotidien non seulement pour survivre mais aussi pour vivre dignement et voir leurs droits reconnus.

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L’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable fixe l’éradication de la pauvreté comme objectif fondamental et oblige tous les pays à mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, par des stratégies qui garantissent le respect de tous les droits humains, en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté.

L’importance de la sensibilisation du public, de la voix et de la participation active des personnes vivant dans l’extrême pauvreté est actée dans le contenu de l’Agenda lui-même et dans le processus des consultations conduites par les Nations unies qui ont veillé à ce que les préoccupations et les priorités de millions de personnes, en particulier celles qui vivent dans l’extrême pauvreté, soient entendues et prises en compte. L'implication de ces dernières sera essentielle à la réussite des objectifs de développement durable.

Refus de la misère, une stratégie importante

Bâtir un monde libéré de la pauvreté offre un chemin vers l'avènement de sociétés pacifiques et intégratrices, comme l’indique l’Objectif 16 des Objectifs de Développement Durable. L’une des cibles principales de cet Objectif est d’assurer à tous les niveaux un dispositif de prise de décision réactif, inclusif, participatif et représentatif. L’Objectif 16 met donc l’accent sur un élément clé de l’Appel à l’action du 17 octobre, qui consiste à encourager les personnes vivant dans l’extrême pauvreté à rompre le silence imposé par celle-ci, et à agir en solidarité avec ceux qui aspirent à être leurs partenaires dans la lutte contre la pauvreté.

Le monde a connu de forts changements ces derniers temps avec, entre autres, une mondialisation et une uniformisation qui paraissent une tendance évidente et irréversible. Dans cette conjoncture, de nombreux pays et groupes ethniques ont l'opportunité de changer et de se développer, et disposent des conditions favorables pour édifier une société plus solidaire grâce à une croissance économique rapide et soutenue. Cependant, d'autres font face à d'importants défis comme l'instabilité sociale, le chômage, la pauvreté..., ce qui exige de ceux-ci de prêter attention à développer une société équitable, démocratique et progressiste. Ce sont des exigences objectives pour l'édification d'une société raisonnablement prospère dans le présent et l'avenir. Par conséquent, sans croissance économique et équilibre social, autant il est difficile pour une société de progresser , qu'il lui est facile de se trouver dans une situation de développement précaire. Raison pour laquelle le refus de la misère est une stratégie importante dans de nombreux pays.

Vietnam: 20 ans d’efforts pour le refus de la misère

Le Vietnam a obtenu des progrès importants dans le refus de la misère.

Au Vietnam, les actions de refus de la misère ont spectaculairement progressé ces 20 ans derniers. C’est en 1998 que le Premier ministre a signé une décision adoptant 7 programmes d’objectifs nationaux, dont le programme d’objectif national pour le refus de la misère qui a été cité pour la première fois. Autrefois, les projets de refus de la misère étaient déployés de façon parcellaire au niveau local.

En 1998, le taux de pauvreté (revenu inférieur à 55.000 dôngs par personne et par mois), est de 37,4% de la population. À présent, ce taux est de 7% selon les nouvelles normes de pauvreté (700.000 dôngs par personne et par mois). En 1996, selon le Département général des statistiques, le revenu moyen per capita était de 226.000 dôngs par mois. En 2017, ce chiffre a atteint 2,44 millions de dôngs per capita par mois. Pendant 20 ans, le revenu moyen a été multiplié par 20. Jetant un regard rétrospectif sur près de 30 ans de Renouveau, notre pays a enregistré de nombreux acquis importants dans tous les domaines présentant une importance historique aussi théorique que pratique. Bien que la société vietnamienne actuelle présente toujours des limites et difficultés qui doivent nous conduire à oeuvrer davantage pour les surmonter, les acquis obtenus dans la lutte contre la pauvreté ces derniers temps ont contribué pour une part importante à l'institution d'une société paisible, heureuse et belle aujourd'hui.

Le développement global recouvrant l'économie, la société et l'environnement crée, petit à petit, les bases du développement durable d'un Vietnam prospère et puissant. La philosophie de la lutte contre la pauvreté pour le développement social dans la pensée de Hô Chi Minh guide en permanence notre Parti et notre peuple, et se traduit par des actions sur tous les plans, matériel, spirituel et environnemental pour que ce dernier mène une vie heureuse, vive dans la paix, et dans un environnement sain. C'est une philosophie pour un développement durable afin que la société connaisse une croissance économique soutenue, où justice et progrès social sont assurés.

L’éradication de la famine et la réduction de la pauvreté sont un des critères importants du bien-fondé de cette ligne, des politiques et des mesures d’édification et de développement du pays. L'esprit d'éradication de la misère et de la réduction de la pauvreté selon la pensée de Hô Chi Minh doit devenir la raison d'être, l'aspiration du peuple vietnamien à surmonter les difficultés et à oeuvrer pour faire du Vietnam un pays riche, puissant, à la société démocratique, équitable et civilisée. Dans la situation où tout le Parti, toute l’armée et tout le peuple font écho aux mouvements d’émulation "Étudier et suivre l’exemple moral du Président Hô Chi Minh", plus que jamais, l’édification du pays et la pratique de l’éradication de la famine et du refus de la misère doivent être portées à une nouvelle hauteur.


Thê Linh/CVN

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