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Les exportations dans l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) se tassent. |
Les exportations vietnamiennes aux États-Unis ont progressé de 15% en volume, en UE, de 7,4%, en Chine, de 23, 9%, en République de Corée, de 29,1%, au Japon, de 3,4%. En revanche, les exportations dans l’ASEAN ont reculé de 7,6%, notamment le pétrole brut, le riz, le fer et l’acier.
Une forte concurrence sur le marché de l’ASEAN
Selon Pham Thai Binh, directeur d’une entreprise d’export de riz de Cân Tho, la demande de riz vietnamien et son prix diminuent sur ses marchés aséaniens traditionnels. Cette année, celui-ci fait face à une vive concurrence de la part des grands exportateurs mondiaux comme la Thaïlande, l’Inde et le Pakistan. Au sein de l’ASEAN, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour et les Philippines sont habituellement les débouchés le plus importants pour le riz vietnamien, mais ce dernier se heurte désormais au riz thaïlandais et birman.
Une qualité trop variable et l’abscence de label aggravent le phénomène et génèrent une plus forte instablité des cours à l’export. Si le Vietnam est l’un des premiers exportateurs mondiaux de riz, il reste assez peu connu sur les marchés étrangers. Élaborer un label s’impose donc.
Améliorer la qualité du riz vietnamien et le faire labelliser sont donc des missions impératives. |
Relancer l’export du riz vietnamien implique non seulement des efforts de recherche de nouveaux débouchés de la part des entreprises vietnamiennes, mais aussi une amélioration de la qualité du riz, de nouvelles politiques et mécanismes du gouvernement vietnamien concernant la restructuration de la riziculture, l’élaboration d’un label pour le riz vietnamien, ainsi que l’amélioration de la chaîne de production.
En ce qui concerne la sidérurgie, le directeur général du Group de sidérurgie vietnamien, Dô Duy Thai fait savoir que les États-Unis et l’UE frappe le haut taxe d’importation sur des produits de l’acier et du fer de la Chine, ce pays renforce donc l’exportation de ces produits à l’ASEAN.
Procédures administratives
Selon Lê Thu Huong, chef du service à l’export de la société Casumina, les produits exportés dans certains pays doivent être couverts par un certificat de conformité, comme en Malaisie, en Indonésie ou en Thaïlande. Mais, le délai de cette certification est de 9 mois à un an, demeurant qu’il doit être renouvelé chaque année.
Pour faire face à cette situation...
Le spécialiste en stratégie, Dô Hoa, considère: «il faut que les entreprises vietnamiennes élaborent une stratégie de renforcement de leurs capacités compétitivité. Par ailleurs, il est nécessaire que le gouvernement instaure des barrières non tarifaires».
Selon le docteur Ngô Tri Long, les barrières tarifaires sont progressivement supprimées en commerce international. Il est indispensable d’améliorer la qualité et de créer un label pour les produits vietnamiens. De plus, le gouvernement doit des politiques et des mécanismes pour assurer une concurrence loyale sur le marché domestique, afin de contribuer à la protection des entreprises nationales.
Vân Du/CVN