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| En 2015, le Vietnam a exporté 2,8 millions de tonnes d’acier de toutes catégories dont 85% dans les pays de l’ASEAN. |
En 2010, le Vietnam a dû importer 1,2 million de tonnes d’acier de toutes catégories des pays de l’ASEAN, alors qu’il n’en a exporté que 700.000 tonnes. Cinq années après, les exportations nationales de ces produits sur le marché aséanien se sont établies à plus de 2 millions de tonnes, pour seulement 300.000 tonnes importées.
Selon Nguyên Van Sua, vice-président de l’Association de l’acier du Vietnam, en 2015, le pays a exporté 2,8 millions de tonnes d’acier de toutes catégories (+3% en un an), dont 85% dans les pays de l’ASEAN. Au sein de cette région, le Cambodge en est le premier importateur avec 750.000 tonnes. L’Indonésie, la Thaïlande et la Malaisie sont aussi des débouchés majeurs.
De grands défis
Selon les spécialistes, si la CEA donne des opportunités, elle apporte aussi des défis, dont une concurrence renforcée entre producteurs de l’ASEAN. Selon les engagements figurant dans l'Accord sur le commerce de marchandises de l'ASEAN (ATIGA), en 2018, tous les produits d’acier originaires de l’ASEAN importés au Vietnam ne seront plus taxés.
Concernant les règles d’origine de la CEA, les entreprises nationales doivent assurer l’offre domestique de matières premières, ou les importer d’un pays de la communauté.
Les barrières au commerce, notamment techniques, et plus particulièrement les procédures anti-subvention et anti-dumping, posent de nombreuses difficultés. En 2015, le secteur vietnamien de l'acier a fait face à plusieurs plaintes pour dumping de la part de la Malaisie et de la Thaïlande, et les exportations nationales sur le marché aséanien ont reculé de 4% en volume et de 16,7% en montant.