>>Syrie : le cessez-le-feu est "réalisable", affirme l’envoyé de l’ONU
De nombreuses personnes ont quitté le 14 mars la Ghouta, une zone rurale située à l'est de la capitale syrienne Damas. |
Le cessez-le-feu inattendu est entré en vigueur à 15h00 heure locale et durera 24 heures, selon la déclaration de l’armée syrienne.
Le cessez-le-feu avait pour but de permettre aux civils d’évacuer les zones de la Ghouta orientale par l’intermédiaire d’un couloir humanitaire récemment établi près de la zone des ressources en eau à Harasta, selon la déclaration.
Environ 170 civils ont quitté la ville de Harasta, avant d’être emmenés dans des abris temporaires près de Damas, capitale syrienne.
Auparavant, l’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré que 50.000 personnes avaient quitté les zones contrôlées par les opposants dans la Ghouta orientale au cours des 72 dernières heures.
Des civils ont été évacués des zones contrôlées par le groupe opposant Failaq al-Rahmane, au sud-ouest de la Ghouta orientale, vers des zones contrôlées par le gouvernement à travers la région de Hamouriyeh, capturée récemment par l’armée.
La Ghouta orientale, région agricole de 105 km² faite de villes et de champs, constitue une menace pour les autorités de Damas en raison de sa proximité avec les quartiers contrôlés par le gouvernement à l’est de la capitale et des attaques au mortier qui visent des quartiers résidentiels damascènes.
Quatre grands groupes opposants se battent actuellement dans la Ghouta orientale, à savoir l’Armée de l’Islam, Failak al-Rahmane, Ahrar al-Sham et le Comité pour la libération du Levant.
Les agences humanitaires des Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme face à l’aggravation de la situation concernant les quelque 400.000 habitants de cette région. Certaines ONG estiment que plus de 1.000 personnes ont été tuées depuis le mois dernier par les bombardements massifs et les opérations militaires.
Xinhua/VNA/CVN