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Une raffinerie dans le Moyen-Orient. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Aramco annonce avoir reçu une directive du ministère de l'Energie pour maintenir sa capacité maximale durable à 12 millions de barils par jour (mbj)" au lieu de la porter à 13 mbj comme prévu, a indiqué la société dans un communiqué.
"La compagnie mettra à jour ses prévisions de dépenses d'investissement lorsqu'elle annoncera les résultats annuels de 2023 en mars", a-t-elle ajouté.
Aramco est le joyau de la monarchie du Golfe, le plus grand exportateur de brut au monde.
Ses recettes devraient financer le vaste programme de réformes économiques et sociales du prince héritier Mohammed ben Salmane, intitulé "Vision 2030", et visant à préparer le royaume à l'après-pétrole.
Le pays avait annoncé son intention d'augmenter sa capacité de production quotidienne de brut d'un million de barils en octobre 2021, le même mois où il s'était engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060, suscitant le scepticisme des défenseurs de l'environnement.
Aramco vise la neutralité de ses opérations en 2050, mais cet objectif ne prend pas en compte les émissions produites par le pétrole qu'elle exporte, et qui représente l'essentiel de son empreinte carbone.
Avant la COP 28, la conférence mondiale pour le climat qui s'est tenue en décembre à Dubaï, l'Arabie saoudite avait plaidé pour une hausse des investissements dans l'industrie fossile, au nom de la sécurité énergétique des pays en développement, notamment en Afrique.
L'annonce de mardi ne devrait pas avoir d'effet immédiat sur sa production et ses exportations de brut.
Dans le cadre des coupes annoncées depuis octobre 2022, la production du royaume s'élève à environ neuf millions de barils par jour, bien en deçà de sa capacité de 12 millions de bpj.
AFP/VNA/CVN