Au cours de ces dernières années, l’aquaculture a prospéré à Trà Cô, dans la province de Quang Ninh (Nord), transformant les lieux en une «petite zone économique». Cette activité promeut l’amitié entre les habitants dans les zones frontalières vietnamo-chinoises.
>>Reconversion délicate pour les pêcheurs de Ha Long
Bùi Trung Tùy est l’un des pionniers de l’aquaculture à Trà Cô, dans la ville de Mong Cai. À bord d’un petit canot, il nous a emmenés sur ses radeaux flottants dédiés à l’ostréiculture. Tout en pagayant, Tùy nous a montré le repère de démarcation entre la zone maritime vietnamienne et chinoise.
Les zones aquacoles de Trà Cô sont le fruit de la collaboration avec les villages chinois de Jiangping et Zhushan, à proximité de la frontière. Au départ, deux familles - celles de Nguyên Van Huy et de Pham Van Binh - ont appris le modèle de culture des huîtres et des palourdes des Chinois. Ensuite, en 2012, d’autres ménages se sont installés. Trà Cô compte à ce jour une trentaine de ménages exerçant cette activité sur 80 radeaux.
L’aquaculture à Trà Cô a non seulement contribué à améliorer le niveau de vie de la population locale, mais aussi consolide la coopération et les relations amicales entre les habitants de part et d’autre de la frontière.
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Des pêcheurs vietnamiens et chinois acheminent des jeunes huîtres d’élevage vers un radeau à Trà Cô. |
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Préparation de la nouvelle saison ostréicole. |
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Contrôle des huîtres d’élevage avant la mise en radeau. |
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Les huîtres d’élevage vont être accrochées au radeau. |
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La salinité est un critère important pour l’ostréiculture. |
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Il faut compter de huit à dix mois pour obtenir une récolte. |
Thao Vy - Tât Son/VNP/CVN