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| L’ansérine. Photo : Net/CVN |
C’est une plante vivace rampante à rhizome ligneux ; à tiges couchées, ramifiées ; à feuilles divisées en nombreuses folioles ovales, abondamment dentées, alternant avec des folioles plus petites ; à fleurs solitaires à cinq pétales produisant de petites graines noires.
*Parties utilisées : parties aériennes, capitules. La distillation qui donne l’essence de chénopode est effectuée immédiatement après la récolte pour obtenir un grand rendement d’essence.
*Constituants connus : huile essentielle (jusqu’à 90 % d’ascaridol ainsi que du géraniol), saponosides triterpéniques, limonène, pinocarvone et aristasone.
*Propriétés : antidiarrhéïque, anti-inflammatoire, antispasmodique, astringent, hémostatique, stomachique, tonique.
*Usages thérapeutiques :
+ Usage interne contre la diarrhée, les coliques, les calculs de la vésicule, l’incontinence urinaire et les douleurs menstruelles.
+ Usage externe sur les rougeurs de la peau (nourrissons) et les plaies guérissant mal.
+ Infusion : 1 poignée pour 1 litre d’eau (usage interne et externe).
+ L’ansérine est principalement connue pour ses propriétés vermifuges dues à l’ascaridol. Grâce à son action antispasmodique, l’ansérine est employée dans le traitement des toux spasmodiques et de l’asthme.
+ Le jus extrait de la plante entière est appliqué en compresses sur les hémorroïdes.
+ Au Vietnam, l’huile essentielle de la plante entière est un anthelminthique pour l’ascaridiose (ou bênh giun dua en vietnamien) et l’oxyurose (bênh giun kim).
La dose pour les adultes est de 1 ml d’essence de chénopode diluée dans 30 ml d’huile de ricin ou en capsules. Le sulfate de magnésium est ensuite administré.
Elle est prescrite aux enfants de plus de 5 ans. La dose dépend de l’âge et est de 10 à 20 gouttes d’essence de chénopode.
*Attention : n’utiliser que sous contrôle médical. À hautes doses, l’ansérine est toxique. Déconseillée pendant la grossesse
L’ansérine fait l’objet de restrictions légales dans certains pays.
Dr. Doàn Van Tân/CVN