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L'Allemand Emre Can (premier plan) vient d'inscrire le 5e but des siens contre l'Écosse en match d'ouverture de l'Euro, le 14 juin à Munich. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La démonstration technique, physique et tactique de l'Allemagne, face à une équipe écossaise qui a joué pendant toute la seconde période en infériorité numérique en raison d'une très vilaine faute de Ryan Porteous, devra être confirmée dans cinq jours à Stuttgart contre la Hongrie, pour se placer en position idéale en vue de la première place du groupe, avant d'affronter la Suisse à Francfort le 23 juin.
En l'espace de neuf minutes grâce à des réalisations de ses deux pépites Florian Wirtz (10e) et Jamal Musiala (19e), l'Allemagne de Julian Nagelsmann a mis au placard les très mauvais souvenirs du passé, ces défaites en début de Coupes du monde en 2018 (contre le Mexique) et en 2022 (contre le Japon), et à l'Euro en 2021 (contre la France) qui avaient abouti à des tournois ratés (éliminations au premier tour ou en huitièmes de finale).
Seul petit regret pour la défense allemande : pour la douzième fois consécutive en grand tournoi, elle n'est pas parvenue à finir une rencontre sans encaisser de but, puisque Antonio Rüdiger a trompé de la tête son propre gardien Manuel Neuer en fin de rencontre.
L'Allemand Ilkay Gündogan (droite) devant l'Écossais Scott McTominay lors du match d'ouverture de l'Euro, le 14 juin à Munich. |
Quadruple championne du monde (1954, 1974, 1990, 2014) et triple championne d'Europe (1972, 1980, 1996), l'Allemagne veut revivre son conte de fées d'été de 2006, lors de la Coupe du monde qu'elle avait organisée et terminée à la 3e place, début d'une décennie (2006-2016) de présence continue dans le dernier carré des grandes compétitions.
Missile de Füllkrug
Et il y avait un parfum du "Sommermärchen" de 2006 dans l'air vendredi 14 juin à Munich, dans le même stade ultra moderne qui avait lancé l'aventure il y a 18 ans contre le Costa Rica (4-2). À commencer par l'hommage rendu au Kaiser Franz Beckenbauer, grand organisateur du Mondial-2006 et décédé en janvier à l'âge de 78 ans.
À voir l'intensité mise par les Allemands dès les premières secondes de la rencontre sur la défense écossaise, le plan du sélectionneur allemand était bien clair : éteindre le plus rapidement la très bruyante Tartan Army écossaise. Et ça s'est déroulé sans accroc.
Niclas Füllkrug vient de marquer le 4e but allemand contre l'Écosse, le 14 juin à Munic. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dès la 10e minute, à l'entrée de la surface de réparation, Florian Wirtz a trompé Angus Gunn d'une frappe limpide que le portier des "Bravehearts" n'a pu que dévier sur son poteau. Le milieu offensif du Bayer Leverkusen est ainsi devenu le plus jeune buteur de la Mannschaft à un Championnat d'Europe, lui qui a soufflé ses 21 bougies le 3 mai.
Dépassée par la vitesse du jeu allemand, la défense écossaise a une nouvelle fois cédé à la 19e minute, sur une superbe combinaison entre Ilkay Gündogan, qui a trouvé dans la profondeur Kai Havertz. L'attaquant d'Arsenal a servi en retrait Jamal Musiala qui s'est ouvert le but sur un crochet avant de décocher une frappe en puissance sous la barre transversale.
Pour les hommes de Steve Clarke, les 45 premières minutes devront être très rapidement oubliées, car juste avant la pause, Ryan Porteous a vu rouge, pour une semelle bien appuyée sur Gündogan. Havertz a transformé le penalty accordé par l'arbitre français Clément Turpin après l'assistance de la vidéo.
En seconde période, Niclas Füllkrug a salé l'addition avec un missile flashé à 100 km/h après un nouveau travail exceptionnel de Jamal Musiala, sorti à la 74e minute sous les ovations du stade où il évolue avec le Bayern. Et Emre Can y est allé de son but dans le temps additionnel pour parachever le succès allemand.
AFP/VNA/CVN