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Des activistes célèbrent devant la Maison Blanche le 2e anniversaire de l'accord sur le nucléaire iranien, le 14 juillet. |
Il s'agit de la deuxième rencontre entre les deux responsables, la première ayant eu lieu fin août à Vienne, lors d'une visite au siège de l'AIEA de la diplomate américaine qui est à la manœuvre côté américain sur le dossier nucléaire iranien.
Lors de leur entretien, les deux responsables "ont discuté de l'application et de la surveillance" des engagements de Téhéran dans cet accord conclu avec six grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), a précisé l'AIEA.
Yukiya Amano a répété à son interlocutrice que cet accord "représentait un apport considérable pour la vérification nucléaire et que les engagements iraniens étaient respectés", selon la même source.
"Jusqu'à présent, l'AIEA a accès à tous les sites qu'elle veut visiter dans le pays", a aussi assuré Yukiya Amano à la diplomate américaine, a précisé l'AIEA. Fin août, Nikki Haley avait réclamé davantage de contrôles en Iran, les jugeant insuffisants.
Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, lors d'une conférence sur le désarmement nucléaire, le 9 octobre à Rome. |
"Les inspecteurs de l'AIEA continueront à faire leur travail d'une manière factuelle et impartiale", a insisté le directeur de l'Agence onusienne.
Dans un communiqué, la mission américaine à l'ONU a fait savoir de son côté que Nikki Haley avait "salué l'expertise et le professionnalisme" de l'AIEA. La diplomate a aussi "exprimé le soutien des États-Unis aux efforts de l'AIEA pour une vérification robuste des activités nucléaires en Iran".
Nikki Haley a enfin réaffirmé l'importance à ses yeux d'"un accès complet et transparent" pour l'AIEA aux installations iraniennes, selon le communiqué.
Yukiya Amano effectue actuellement une tournée aux États-Unis. Il s'est entretenu au Congrès américain à Washington avec plusieurs parlementaires et doit prononcer vendredi 10 novembre une allocution devant l'Assemblée générale de l'ONU.
AFP/VNA/CVN