Vue générale du train qui a pris feu à Lac-Mégantic au Québec, prise le 10 juillet. |
La canicule qui s'abat depuis ce week-end sur la province canadienne francophone complique par ailleurs la tâche des enquêteurs. "Le travail de recherche est éprouvant, il s'est déroulé à une température d'à peu près 52 degrés Celsius", a déclaré lors d'une conférence de presse l'inspecteur Michel Forget, porte-parole de la Sûreté du Québec (police du Québec). "Les signalements continuent d'affluer, on est toujours au chiffre de 50 personnes (disparues)", a-t-il ajouté.
Un convoi sans conducteur de 72 wagons-citernes, contenant 100 tonnes de pétrole chacun, a déraillé le 6 juillet dans la petite ville touristique de Lac-Mégantic (250 km à l'est de Montréal), provoquant une gigantesque explosion qui a ravagé le centre-ville, soufflant une trentaine de bâtiments.
Les premiers éléments de l'enquête semblent indiquer qu'un employé de la société ferroviaire en cause a fait preuve de négligence en enclenchant mal les freins du train, mais les autorités ont prévenu que l'enquête prendrait plusieurs mois.
D'ores et déjà, une équipe de juristes menée par un avocat de Lac-Mégantic, Me Daniel Larochelle, a déposé une "requête pour autorisation d'un recours collectif" au nom des familles des victimes contre la société américaine incriminée, The Montreal, Maine & Atlantic.
"Cette action en justice a été intentée afin d'indemniser les nombreuses victimes de Lac-Mégantic qui ont subi des pertes graves", a expliqué Me Larochelle dans un communiqué.
AFP/VNA/CVN