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| Le hip-hop gagne de plus en plus de terrain chez les j |
| Photo : CTV/CVN |
Les clubs de hip-hop fleurissent un peu partout. Les maisons de la culture s’y sont mis également, proposant eux aussi des cours de breakdance. Le mouvement hip-hop est partout : dans les parcs, les rues, dans un recoin du quartier..., où l’on peut voir tout un petit monde s’adonner à cette passion visuellement très spectaculaire.
C’est un fait, le hip-hop est à la mode chez les jeunes Vietnamiens. Mais l’on ne devient pas un bon breakdancer juste en claquant des doigts ! Il faut clairement avoir des aptitudes de danseur, en plus de s’entraîner assidûment. «J’adore le hip-hop. Je danse partout, dès que j’ai du temps libre. Le hip-hop m’aide à me sentir bien dans ma tête, bien dans mon corps. Après une bonne session, je peux aller me coucher, serein», partage Lê Minh Tuân, étudiant à l’Université nationale de Hanoi qui s’offre un break dans le parc Dich Vong, arrondissement de Câu Giây.
Animée de la même passion, Thanh Hà, étudiante à l’Université du commerce extérieur, confie que bien qu’incapable de danser sur du hip-hop, la simple vision d’un breakdancer chevronné lui donne envie d’en faire de même !
La passion pour ce courant - qui peut s’élever au rang d’art - est comparable à un virus : une fois qu’elle vous a attrapé, il est très difficile de s’en débarrasser ! «Je regarde tous les jours des +battle+ de breakdance. Un quart d’heure ou 20 minutes chaque jour me suffise à me sentir bien pour la journée», fait savoir Nguyên Thi Mùi, étudiante à l’Université de Droit de Hanoi.
Le mouvement est tel que le hip-hop a une place désormais à part dans les programmes de musique, d’échange culturel ou de recherche de talents... Certains groupes de breakdance ont fait sensation, prix nationaux et internationaux à la clé.
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| Le hip-hop a la cote ! |
| Le hip-hop a la cote ! |
Cela dit, on trouve de tout et n’importe quoi... comme ces pseudos groupes accoutrés et coiffés à la «va que je te pousse» et qui croient réinventer le style, alors qu’ils ne font que nuire à la réputation de cet art de rue. Rappelons que c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui !
Face au boom du mouvement hip-hop, les jeunes ne doivent pas perdre de vue l’objectif de toujours essayer de progresser. À chacun son niveau, bien sûr ! Car le hip-hop est avant tout un moyen de se divertir, mais aussi de s’exprimer en donnant la possibilité aux jeunes des quatre coins du monde de se retrouver et d’échanger par le biais d’une passion commune.
Thuy Hà/CVN