>>Pompeo cherche à rassurer sur la stratégie américaine au Moyen-Orient
Mike Pompeo et Benjamin Netanyahu à Jérusalem le 24 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le voyage a été organisé à la hâte : le département d'État a annoncé dimanche 23 août, moins de deux heures avant le décollage, que le chef de la diplomatie américaine s'envolait pour un voyage de six jours dans quatre pays, Israël, Soudan, Bahreïn et Émirats arabes unis, sans même être en mesure de préciser dans quel ordre et quel jour il y ferait étape.
Une seule journaliste a été autorisée à l'accompagner - fait inhabituel pour un tel déplacement - et son entourage a prévenu qu'il n'y aurait aucune conférence de presse pendant la tournée. Officiellement, la mission vise à mettre en valeur l'accord "historique" conclu ce mois-ci par Israël et les Émirats arabes unis sous l'égide de l'administration Trump, et afficher l'"optimisme" de Washington quant à la possibilité que d'autres pays arabes suivent cet exemple en normalisant leurs relations avec l'État hébreu.
Il s'agit aussi d'accentuer la pression sur ces États, notamment Bahreïn et le Soudan, pour qu'ils sautent le pas. En difficulté dans les sondages et à court de succès sur la scène internationale, le président-candidat républicain mise en effet particulièrement sur sa politique favorable à l'égard d'Israël pour consolider le vote de la droite chrétienne et des évangéliques, très sensibles à sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale israélienne.
AFP/VNA/CVN