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Des ouvriers sur un chantier de construction d'immeuble le 16 mai à Bangkok. |
Cette première contraction enregistrée depuis le début de l’année 2014 reste cependant très inférieure aux prévisions des économistes : l’estimation médiane selon un sondage de Bloomberg auprès d’économistes était que le PIB devait reculer de 3,9% au premier trimestre 2020.
Le Conseil national de développement économique et social (NESDC) a également réduit ses prévisions de croissance pour le PIB de 2020 à une contraction de 5-6% par rapport à une croissance de 1,5-2,5% prévue en février. Ce serait la pire baisse depuis 1998, lorsque la crise financière asiatique avait frappé l’économie thaïlandaise.
Mais, selon le Fonds monétaire international (FMI), la chute du PIB en Thaïlande pourrait être supérieure aux prévisions du NESDC.
L’impact du coronavirus sur la région Asie-Pacifique sera considérable et sans précédent selon le FMI, et la Thaïlande pourrait être le pays le plus sévèrement touché de la région avec une chute de 6,7% de son PIB.
L’économie thaïlandaise est fortement tributaire du tourisme et des exportations, qui ont tous deux été durement frappés par les restrictions pour contenir l’épidémie de coronavirus.
Les données officielles montrent une chute de 76,4% des arrivées de touristes étrangers en mars par rapport à il y a un an.
Le secteur du tourisme, qui représentait entre 12 et 20% du PIB en 2019 et qui a été le moteur de la croissance thaïlandaise ces dernières années, subit de plein fouet les conséquences de l’épidémie de COVID-19.
Pour sa part, la Thai Bankers Association (TBA) a déclaré que l’économie thaïlandaise pourrait subir une perte de 1,3 trillion de bahts, représentant 7,7% du PIB, soit autant que la contraction économique de la crise financière de 1997.
VNA/CVN