>>Course de pirogues à Hô Chi Minh-Ville
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| La pole dance développe la résistance et le charme des femmes. |
| Photo : Net/CVN |
Chaque vendredi après-midi, après le travail, Mme Mai se rend à son cours de pole dance. Mère d’un adolescent de 14 ans, elle a gardé une belle silhouette grâce à son assiduité aux cours de gymnastique. «Je pratique la pole dance depuis peu. J’aime cette discipline. Auparavant, je prenais des cours de danse du ventre. Chaque discipline est différente», confie la quadragénaire.
Pourtant, Mme Mai ne veut pas dire à ses amis, ni à ses proches, qu’elle pratique la pole dance. «Beaucoup pensent que ce n’est pas un sport sain, qu’il est réservé exclusivement aux danseurs dans les bars ou les discothèques, explique-t-elle. Or, la pole dance est vraiment bénéfique pour la santé, surtout pour ceux qui sont stressés. L’entraînement est rude. Au début, les bleus sont inévitables».
Faisant fi des préjugés qui entourent la pole dance, Huong, une fonctionnaire, s’est familiarisée avec cette discipline après qu’une de ses amis lui en est parlé. «Toute la journée, au bureau, je ne me bouge pas. Je me suis inscrite au cours de pole dance afin de faire de l’exercice. La plupart des élèves de ma classe sont fonctionnaires ou étudiants», relève-t-elle.
Un corps libéré
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| La pole dance mêle danse et acrobaties autour d’une barre. Photo : Net/CVN |
On pratique la pole dance en débardeur et en shorty. Environ 80% des figures sont réalisées sur une barre lisse, en inox. Plus la surface de contact entre la peau et la barre est grande, meilleure est l’adhérence, et donc la sécurité. Or, seuls des vêtements qui ne couvrent pas tout le corps le permettent. En outre, porter ce type d’habits est considéré comme un acte de libération du corps. Aucune différence entre les personnes ne subsiste. Il ne reste que la beauté physique, le courage et la passion de ceux qui la pratiquent.
Phuong Liên, professeur de pole dance, a décidé de quitter son travail au sein d’une société étrangère pour vivre pleinement sa passion pour la danse. Les membres de sa famille n’ont pas compris sa décision, lui disant que donner des cours de danse n’était pas une profession stable. Diplômée de l’Université du commerce extérieur, Phuong Liên a suivi une formation de chorégraphe dans une école de danse. Petite, elle suivait des cours de ballet et de danse sportive.
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| Le but est de maintenir une bonne santé. |
«La pole dance développe la résistance et le charme des femmes. C’est pour cela que j’ai décidé de proposer des cours», explique Phuong Liên. Pour se perfectionner, elle n’hésite pas à s’inscrire à différentes formations continues en Thaïlande, à Hong Kong (Chine) et même en Grande-Bretagne. «La pole dance mêle danse et acrobaties autour d’une barre. Le but est de se maintenir en bonne santé», souligne-t-elle. Et d’ajouter que les participants doivent avoir une bonne musculature pour réaliser les figures les plus difficiles.
Pole dance dès 20 ans
Pour sa part, Pham Thu Huong, professeur au Centre Elite, s’est également liée d’amitié avec plusieurs danseurs étrangers afin de profiter de leur expérience. «Lorsque j’étais étudiante dans une école de danse, je m’intéressais à la pole dance. À cette époque, cette discipline était quasiment inconnue. En 2014, j’ai pris contact avec plusieurs d’entre eux. Ils m’ont donné de nombreux conseils», raconte-t-elle. Elle souligne également que Hanoi recense bon nombre de centres qui offrent ce genre de cours. Chacun dispose de 10 à 15 barres. «Idéalement, la pole dance devrait se pratiquer à partir de 20 ans, lorsque la musculature s’est bien développée. D’autre part, cette discipline est un art sexy. Les femmes sont plus séduisantes que les jeunes filles», ajoute-t-elle.
Vân Anh/CVN