Actuellement, son taux de natalité est de niveau faible (1,32%) par rapport à la moyenne nationale située autour de 1,9%. Cela influencera négativement la structure de la population de la ville, ainsi que son développement économique.
Ces informations viennent d’être publiées le 8 juillet par le Service municipal de la santé (SMS), lors du bilan pour le programme national sur la population et la planification familiale (PNPPF) de la période 2011 – 2015. À cette occasion, la ville a également lancé un programme en réponse à la Journée mondiale de la population (11 juillet).
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| Remise des satisfécits aux collectifs et individus chargé du PPF, le 8 juillet, à HCMV. |
Selon son rapport, après cinq ans de mise en œuvre du PNPPF, la ville s’est appliquée à la réalisation d’actions remarquables telles que la réduction des naissances notamment dans la proportion des naissances de troisième enfant ainsi que la croissance du nombre de femmes enceintes au programme de dépistage prénatal et néonatal. De 2011 à ce jour, on a recensé 155.000 femmes enceintes en examens prénataux, 164.000 nouveau-nés dans le dépistage néonatal. En parallèle, le nombre de femmes ayant eu accès aux services de soins de santé lors de leur grossesse était en hausse. Le pourcentage de femmes souffrant de maladies gynécologiques est en diminution.
Cependant, Trân Van Tri, directeur adjoint du Département municipal de la population - la planification familiale (DPPF), a dit que la démographie en ville des prochaines années se heurtera à des problèmes : l'avortement; l'instabilité du personnel relatif au travail de PPF; la faible socialisation au PPF; l’attrait des ressources d'investissement social pour ce travail; l’amélioration des technologies d’information dans ce secteur...
Pour résoudre les problèmes ci-dessus, ainsi que répondre au thème «Renforcer les services de santé reproductive et de planification familiale pour les personnes vulnérables en cas de catastrophe» du Fonds de population de l'Organisation des Nations unies, lors de la conférence de bilan, Nguyên Tan Binh, directeur du SMS, a demandé aux branches sanitaires de renforcer leur pilotage, leur surveillance et leur soutien pour le PPF. Il faudra beaucoup communiquer, élaborer et appliquer de nouveaux modèles adaptés aux caractéristiques de la ville. Prioritairement, ces nouveaux modèles seront en faveur des immigrants, des pauvres, des personnes vulnérables et logées dans des lieux souvent dévastés par des catastrophes naturelles à répétitions...Il a également souligné que le budget du PPF réservé aux volontaires sera en diminution, de sorte que les établissements sanitaires devront créer davantage de conditions aux usagers volontaires des soins de PPF.