>>Ouverture du Festival de la photographie pour les jeunes 2017
>>Les rues et corporations de Hanoï sous le regard des photographes
"Les œuvres sont soit au plafond, soit au sol". |
Photo : VOV/CVN |
L’exposition, qui présentait les meilleurs tirages du festival, a pris fin lundi 23 octobre, au 29, rue Hàng Bài, au centre-ville de Hanoï. Pendant toute une semaine, entre le 10 et le 16 octobre, les visiteurs ont pu admirer une bonne centaine de clichés, œuvres de jeunes photographes qui ont ainsi apporté un regard neuf sur le Vietnam d’aujourd’hui.
«Le but avoué de ce festival, c’est bien évidemment de révéler de jeunes photographes, pourvu que ceux-ci fassent preuve de créativité», explique Nguyên Trong Chinh, membre du jury. «Et je dois dire qu’ils ne nous ont pas déçus ! Dans toutes ces photos, il y a de la joie qui transparaît, et qui reste toujours plus forte que la pauvreté. Il y a aussi de l’amour, de l’amitié… Ce qui a compté, dans notre choix, c’est l’originalité de l’approche…».
Organisé tous les deux ans, cet événement a attiré cette année la participation de plus de 600 jeunes artistes âgés de 18 à 35 ans. En seulement trois moins, le comité organisateur a reçu plus de 3.000 bulletins de participation venant de quatre coins du pays.
«D’habitude, les œuvres sont exposées sur les murs», dit My Hanh, une visiteuse. «Mais là, c’est l’inverse, elle sont soit au plafond, soit au sol. C’est assez déroutant, évidemment, mais intéressant, somme toute».
Le premier prix a été distribué à Trân Vu Quang Duy pour son œuvre «Mâm sông» - littéralement «Germe de vie». |
Source : VOV/CVN |
Le premier prix a été distribué à Trân Vu Quang Duy pour son œuvre «Mâm sông» - littéralement «Germe de vie». Le cliché raconte l’histoire d’un petit papayer qui cherche à s’élancer au-dessus des murs d’un vieux bâtiment très peuplé de la ville. L’auteur a choisi d’orienter son objectif de bas en haut pour exprimer la force vitale du petit végétal. L’idée est également plébiscitée par le journaliste photographe Nguyên Viêt Thanh.
«+Germe de vie+ exprime l’aspiration à vivre face aux évolutions de la vie moderne. C’est un cliché qui porte aussi sur le manque d’espaces verts. En tout cas, c’est remarquablement proportionné», estime-t-il.
Les deuxième et troisième prix ont été respectivement décernés à Nguyên Quôc Ai pour «Bong kê» (L’Ombre raconte) et à Lê Trong Khang pour «Sac màu Tam Thanh» (Couleurs de Tam Thanh).
Pas de doute : la photographie vietnamienne a de beaux jours devant elle…