La nouvelle ligne du métro londonien encore retardée

L'ouverture de la nouvelle ligne du métro londonien, l'Elizabeth Line, est reportée au premier semestre 2022 et son coût continue d'enfler, la pandémie de coronavirus ayant provoqué de nouveaux retards, a annoncé vendredi 21 août Crossrail, l'entreprise qui porte le projet.

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Le chantier de la nouvelle ligne de métro londonien, l'Elizabeth line, projet porté par l'entreprise Crossrail, le 21 février 2017.
Photo : AFP/VNA/CVN

La ligne devait initialement être mise en service fin 2018 mais ses promoteurs n'ont cessé d'annoncer des retards bien avant la pandémie. Ils prévoyaient jusqu'à présent une ouverture à l'été 2021.

Le chantier, lancé en 2009 et l'un des plus vastes en Europe, a été suspendu un temps pendant le confinement et la reprise du travail n'a pu se faire qu'à un rythme réduit en raison du nombre limité d'ouvriers présents pour respecter la distanciation physique.

Quelque 2.000 personnes travaillent sur l'ensemble des sites, soit 50% de moins qu'avant la pandémie. Les travaux concernant les stations et les tunnels avancent en outre moins vite que prévu.

Il faudra donc attendre le premier semestre 2022 au mieux pour l'ouverture du premier tronçon de la Elizabeth Line, section centrale qui reliera Londres d'est en ouest entre Abbey Wood et la gare de Paddington.

Le facteur majeur : la pandémie

La ligne doit à terme permettre de relier plus rapidement l'aéroport d'Heathrow dans l'ouest de la capitale à la banlieue est, via le quartier des affaires de la City.

Son budget ne cesse d'augmenter, avec un coût supplémentaire de 1,1 milliard de livres en raison du nouveau retard, ce qui porte le total de la facture à 18,9 milliards de livres.

"La livraison de la ligne Elizabeth intervient à un moment de grande incertitude en raison du risque et de l'impact potentiel de nouvelles vagues du COVID", souligne Mark Wild, directeur général de Crossrail.

Les Londoniens sont d'ailleurs peu pressés de reprendre les transports en commun et ont encore massivement recours au télétravail, surtout dans les quartiers d'affaires de la capitale britannique.

Ces nouvelles habitudes pourraient plomber durablement l'activité du métro londonien.

Le maire de Londres, Sadiq Khan, a dit, selon un porte-parole, être "profondément déçu" par le nouveau délai sur lequel vont se pencher l'autorité des transports londoniens (TfL) et le ministère des Transports.

AFP/VNA/CVN

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