La ministre de la Santé : faire appliquer la déontologie médiale

La ministre de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên, a présenté le 1er avril au Comité permanent de l’Assemblée nationale ses préconisations pour faire appliquer plus rigoureusement la déontologie dans le milieu médical.


Dans un hôpital de la province de Ninh Binh (Nord).


Le ministère, selon elle, a promulgué une circulaire sur les règles de conduite des fonctionnaires, employés de l’État et salariés des établissements de santé, renforcé le travail d’inculcation de la déontologie, intensifié le contrôle et la supervision dans l’ensemble du secteur de la santé, traité résolument les infractions, et en même temps, récompensé les collectifs et particuliers exemplaires.
Une des mesures actives qui ont déjà prouvé leur efficacité aux yeux du ministère de la Santé, une permanence téléphonique a été mise en place pour recevoir les avis des habitants et les faires parvenir aux autorités concernées.
Ce dispositif, qui s’organise en trois niveaux - hôpitaux, services de la santé et ministère de la Santé - a reçu plus de 2.000 appels à contenu ces cinq derniers mois, dont 40% concernent les comportements des membres du corps professoral, 12% le paiement des frais d’hospitalisation, et 25% la surcharge des lieux.

I
nvestissement dans les établissements

Les besoins en investissement dans les établissements de santé à l’échelon local sont énormes tandis que les capitaux proviennent essentiellement du budget de l’État, des émissions d’obligations gouvernementales, des projets d’aide publique au développement, faute des sources d’investissement de diverses composantes économiques, a-t-elle fait savoir.

Il est urgent de faciliter l'octroi de crédits aux établissements de santé locaux en vue de réduire la surcharge des hôpitaux des grandes villes.
Photo : Duong Ngoc/VNA/CVN

Le ministère de la Santé a classé les dispensaires communaux en vue des investissements en fonction de chaque catégorie, et encouragé le développement du modèle du médecin de famille censé soulager la surfréquentation des hôpitaux.
De 2013 à 2015, ce modèle doit être expérimenté dans huit villes et provinces : Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, Hai Phong, Thai Nguyên, Thua Thiên-Huê, Khanh Hoà, Cân Tho, Tiên Giang. De 2016 à 2020, il sera étendu à l’ensemble du pays.
Ces huit villes et provinces créeront 80 cabinets de médecins de famille dont 20 à Hanoi, 30 à Hô Chi Minh-Ville, 5 dans chaque localité restante. Les cabinets de médecins de famille devront satisfaire toutes les conditions en termes de personnel et d’équipements, et appliquer l’informatique dans la gestion des informations sur leurs patients.
La ministre Nguyên Thi Kim Tiên s’est également exprimée sur l’augmentation des crédits à destination des établissements de santé locaux en vue de réduire la surcharge des hôpitaux des grandes villes, sur la gestion étatique du secteur privé, sur le prix des médicaments et sur la sûreté et l’hygiène alimentaires.

VNA/CVN

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